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Un bébé atteint de varicelle débarqué d’un avion

Une famille devait embarquer à l’aéroport d’Ajaccio pour atterrir chez elle, à Lyon. Mais c’était sans compter sur la peur suscitée par son bébé de 9 mois, soignant une varicelle, sur le personnel de bord de l’avion qui a refusé de prendre la famille à bord.

Lundi 13 août, un couple et ses deux enfants, l’un de 2 ans et demi et l’autre de 9 mois, se présente au comptoir EasyJet de l’aéroport d’Ajaccio pour s’enregistrer. « Tout se passe très bien », indique la mère. La famille passe les contrôles de sécurité, attend une heure dans l’aéroport devant la porte d’embarquement avec les passagers du vol à direction de Lyon.

Tout le monde monte dans l’avion mais au moment de décoller, ceinture bouclée, un steward s’approche de la fillette qui a la varicelle. La mère a beau affirmer « qu’elle n’est plus contagieuse. Que les boutons ont fait des croutes », le steward, après avoir ausculté le bébé et regardé tous ses boutons, demande à la mère et son bébé de descendre de l’avion car « il y a un bouton qui a encore une vésicule ».

Seules sur le tarmac

La mère et son bébé se retrouvent donc seuls sur le tarmac de l’aéroport avec leurs bagages. L’aéroport est fermé, et selon la mère « EasyJet ne met rien en place » pour les aider.

Si dès la première heure, la mère a réussi à obtenir un certificat médical certifiant que l’enfant n’est plus contagieux, EasyJet refuse de vendre un nouveau billet « car il faut attendre 7 jours après l’apparition de la dernière nouvelle tâche ». La mère ne peut donc reprendre un vol EasyJet même avec le certificat médical.  « EasyJet refuse tout remboursement et aide au logement », regrette la mère.

Voilà une histoire bien triste mais assez commune. Surtout avec la compagnie orange. Sur Internet, les témoignages de familles débarquées avant le décollage pullulent. Mais malheureusement, la compagnie est dans son droit. Elle n’a fait qu’appliquer ses règles et dans un avion, le commandant est le seul maître à bord. En effet, les conditions générales d’EasyJet mentionnent bien les restrictions indiquées, en cas de varicelle. Toute contravention aux restrictions empêche évidemment toutes indemnisations prévues par les textes européens.

Certificat médical obligatoire

C’est d’ailleurs la position tenue par les représentants d’EasyJet: « Les passagers avec une varicelle active (au stade contagieux) ne sont pas admis à bord. Comme indiqué sur le site internet de la low cost, les passagers ayant la varicelle peuvent voyager 7 jours après l’apparition du dernier nouveau bouton et sur présentation d’un certificat médical ; attestant du caractère non contagieux de la condition du passager. La sécurité et le bien-être de nos passagers sont notre première priorité. »

Les parents ayant un enfant contaminé par la varicelle doivent donc absolument présenter un certificat médical de non-contagion le plus récent possible. Et espérer que le personnel de bord ne fasse pas d’excès de zèle…

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