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TUI France : 190 candidats au départ devront rester

Alors que le PSE de Corsair a pris fin le 30 septembre sans licenciement, celui de TUI France a donné lieu à 278 départs volontaires depuis sa signature fin mai, selon les chiffres de Lazare Razkallah, délégué syndical. Selon lui, près de 200 demandes ne pourront être honorées.

TakeOff 2012 est désormais terminé. Le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) engagé en 2010 chez Corsair a pris fin le 30 septembre 2012. Au total, 350 postes ont été supprimés, sans aucun licenciement puisque la compagnie a reçu suffisamment de demandes de départ volontaires, indique-t-elle dans un communiqué publié hier.

Même situation chez TUI France, où le PSE qui porte sur 484 postes ne génèrera aucun licenciement. Au contraire, 521 salariés se sont déclarés candidats au départ, motivés par des conditions jugées très avantageuses par la direction comme les syndicats, soit davantage que les postes restant à supprimer.

Mais selon Lazare Razkallah, membre CGT du comité d'entreprise, près de 200 demandes ne pourront être acceptées. "Sur les 484 postes supprimés dans le cadre du PSE, 93 étaient déjà vacants lors de la validation du plan fin mai, suite à des départs non remplacés depuis l’été 2011, détaille-t-il. Une cinquantaine d’autres ont été supprimés dans le cadre de cessions d’activités à d’autres entreprises, comme les agences Nouvelles Frontières d’outremer. Il ne restait donc que 333 postes à supprimer, pour 521 candidats au départ. Mécaniquement, 190 d’entre eux ne peuvent pas partir".

Des salariés poussés à "préparer leur départ"

Selon lui, 278 départs volontaires ont été acceptés depuis juillet, pour des départs déjà réalisés ou à venir : 230 chez Nouvelles Frontières, 36 chez Marmara et 12 chez Tourinter/Aventuria. Une cinquantaine d’autres demandes auraient été validées, dans certains cas sous réserve de trouver des remplaçants en interne pour occuper le poste laissé vacant.

"Tous les jours, j’accompagne au service des ressources humaines des salariés qui veulent absolument partir, reprend Lazare Razkallah. Ils ont construit un projet, car depuis un an, on les a poussés à préparer leur départ. Et maintenant, on veut les retenir".

Par le biais de son service communication, le groupe reconnaît un excédent de candidatures et confirme que toutes n’ont pas pu être acceptées, sans donner le nombre des refus. "Il y a des expertises que l’on doit conserver", justifie-t-on.

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