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Pascal de Izaguirre : L’objectif du plan social chez TUI France est maintenu à 484 postes

Les négociations entre la direction et le CCE de TUI France sur le plan social ont pris fin mercredi soir à Montreuil. L'objectif de réduction globale des effectifs est maintenu, comme prévu initialement, à 484 postes, d'après Pascal de Izaguirre, président de TUI France interrogé hier par l'Echo Touristique. Les premiers départs sont prévus en juille

"Le CCE de TUI France a rendu un avis défavorable sur le projet de restructuration (mercredi) vers 20 heures", indique Lazare Razkallah, membre CGT du comité d'entreprise.

Cette position était prévisible : "Dès qu’il s’agit d’un PSE (plan de sauvegarde de l'emploi, Ndrl) avec suppressions de postes, les comités d’entreprise rendent en général un avis défavorable", poursuit-il, en précisant que Nouvelles Frontières vit son septième plan social. "Il appartient maintenant aux autres comités d’établissement respectifs – Montreuil, Saint-Lazare à Paris et Lyon – de prononcer leur avis", ce qui semble tenir de la pure formalité.

451 postes supprimés, 33 "sauvés"

Interrogé par l'Echo Touristique hier, Pascal de Izaguirre, le président de TUI France, a confirmé que le plan "visait toujours la suppression de 484 postes" (incluant les départs intervenus au cours des derniers mois), après avoir recueilli le même jour l'avis du comité central d'entreprise (CCE), ce qui va permettre l'organisation des premiers départs dès juillet. Les avis émis par les élus sont purement consultatifs, l'entreprise restant libre de ses décisions de gestion. Mais ce n'est qu'après les avoir reçus que l'employeur peut effectivement entamer la phase des licenciements.

Entre août et février, environ 80 personnes ont déjà quitté l'entreprise, dans le cadre d’une "procédure de rupture conventionnelle", assure Lazare Razkallah. Ensuite, "on a sauvé une cinquantaine de postes", poursuit-il, alors que les premières estimations portaient sur un nombre de 90. La direction estime pour sa part que le nombre de postes évincés a été réduit de 33. "Le nombre de postes supprimés est réduit de 43 auxquels il faut rajouter 6 postes crées, mais 16 transférés dans les agences, ce qui fait un total net de 33", a détaillé hier Pascal de Izaguirre. Au final, 451 postes sont donc actuellement concernés par le plan social. Pour les syndicats, c'est l'équivalent de 351 départs de salariés à venir dans les prochains mois : 484 postes, incluant les 80 employés déjà partis, et quelque 50 postes "sauvés". Un appel à départs volontaires devrait être lancé en juin, pour faciliter d’éventuels reclassements.  "A ce jour plus de 400 candidats ont contacté les consultants et près de 1000 rendez-vous ont d'ores et déjà été planifiés", indique la direction.

Des indemnités "convenables"

Les personnes qui partiront dans le cadre du plan devraient empocher les indemnités suivantes : 1,5 mois de salaire par année d’ancienneté pour les 10 premières années; puis 1,4 mois de salaire au-delà des 10 ans; 15 000€ de prime de départ; et les indemnités prévues par la convention collective. "Ces indemnités de départ sont convenables, au regard des plans sociaux dans d’autres entreprises", commente Lazare Razkallah.

Pascal de Izaguirre ouvre déjà un nouveau chapitre : "Une étape très significative vient d'être franchie à l'issue d'une longue période de dialogue intense et constructif. Nous nous inscrivons dorénavant dans une nouvelle phase avec pour priorité le retour à la rentabilité. Dès la fin de l'année, nous regrouperons nos équipes au sein d'un nouveau siège social à Levallois", comme l'avait annoncé l''Echo Touristique.

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