Transat s’engage sur la voie durable
La présidente du groupe Transat AT active une démarche durable à son entreprise, mais aussi auprès de ses fournisseurs. Quand le développement durable concerne tout le monde.
Lina de Cesare était de passage à Paris la semaine dernière pour présenter la politique en faveur du tourisme durable du groupe Transat, dont elle est co-fondatrice et co-présidente,
Initiée en 2007, adoptée par le Conseil d’Administration en 2008, la démarche « durable » de Transat fera l’objet d’un chapitre dans le prochain rapport annuel du groupe, en janvier 2009. Pour Lina de Cesare, tous les gestes, « mêmes petits », sont utiles. Alors, chez Transat, on apprend à piloter les avions à l’économie mais aussi à éteindre les lumières et son ordinateur en quittant le bureau. Question de bon sens. De la même manière, au-delà du financement de micro-projets de développement ou d’ONG, Transat a entamé une démarche de « sensibilisation » de ses fournisseurs, notamment hôteliers. Un projet pilote concernant 60 hôtels a vu le jour l’été dernier. Le but est de créer à terme une charte pour réglementer la chaîne d’approvisionnement, inciter à travailler davantage avec les communautés locales, pratiquer une rémunération plus juste… Charte qui pourrait alors faire partie intégrante des contrats commerciaux du groupe. L’occasion de constater que, pour les Nord-américains, le thème du « durable » est d’emblée envisagé dans tous ses aspects, sociétal inclus.