Tourisme responsable : la certification crée le débat
Les labels ne suffisent pas à rendre le tourisme responsable ont constaté certains des participants à la 5e Journée Mondiale pour un Tourisme Responsable.
Les participants à la 5e Journée Mondiale pour un Tourisme Responsable ont présenté leurs démarches responsables et les différents labels ou garanties qu’ils utilisent : Earth Check pour Accor, ATR pour Allibert, Chouette Nature, Ates, Ecolabel, Green Globe, Acting for Life… Une longue liste à laquelle pourraient bientôt se rajouter deux nouveaux projets, du Snav et du Ceto, chacun de leur côté. Résultat : une certaine confusion chez les consommateurs. Pourtant, d’après Gérard Guerrier, directeur général d’Allibert : « Les clients s’en fichent. La certification, si on a une démarche sincère, nous aide simplement à progresser vers un tourisme plus responsable. » Dans le cas contraire, elle sert d’argument marketing : du greenwashing. Comme le fait remarquer Bernard Schéou, auteur du livre « Du tourisme durable au tourisme équitable », on peut avoir une démarche responsable sans qu’un « tampon » vienne la valider et à contrario, mettre en avant un label qui « oublie » des points essentiels concernant des impacts sociaux et environnementaux.