Thomas Coule ?

L’arroseur arrosé. Autrefois acheteur, notamment de Fram, voici Thomas Cook France susceptible d’être en position de racheté, si l’on en croit les informations de Latribune.fr. Depuis quelque temps déjà, le tour-opérating bruissait de ce genre de rumeurs, sans plus prêter à conséquence, dans la mesure où beaucoup de dossiers de vente et de rachat circulent continuellement sur le marché. La vente semble se préciser puisqu’elle est, selon nos informations, dans les mains de la Société Générale (voir page 8). Mais ce n’est pas parce que Thomas Cook France est à vendre que la filiale sera rachetée. Les valeurs du tourisme n’ont pas vraiment la cote sur les marchés, plombées par des résultats catastrophiques, dotées de faibles marges de croissances, soumises à d’incessantes turbulences géopolitiques, sociales, et même climatologiques. Que vaut exactement Thomas Cook France aujourd’hui ? Son réseau de plus de 650 agences bien réparti sur la France est son principal actif. Peut-être le seul. Pas d’avions, pas d’hôtels en propre, des marques de tour-opérating chahutées. Il sera difficile de trouver à présent un acquéreur de la marque Jet tours à 70 ME, son prix de rachat par TC France en 2008. Quant à sa marque tour-opérating maison, ils sont nombreux à dire, y compris au sein même du groupe, qu’elle est en danger de mort sans son réseau. De plus, il ne faut pas compter sur les concurrents immédiats pour acheter tout ou partie de la filiale française. Trop cher, trop lourd à porter, sans compter leurs propres difficultés. Bref, la mise en vente de TC France ne devrait pas changer grand-chose dans les faits pour elle et son marché immédiat. Si ce n’est cette pancarte à l’entrée du siège de Clichy-la-Garenne (92) « cherche fonds de pension ou souverain qatari pour vente avantageuse ».

Ce n’est pas parce que TC France est à vendre que la filiale sera rachetée.