Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Taxe à Venise : d’autres villes pourraient-elles reprendre l’idée ?

Venise défend son modèle de taxe d’entrée, et affirme que des destinations s’enquièrent de son fonctionnement.

Début février, Venise a annoncé qu’elle reconduisait et étendait la taxe d’entrée qu’elle avait déployée au printemps 2024, à 54 jours de grande affluence par an. 

Si cette taxe reste controversée, Simone Venturini, adjoint au maire et responsable du tourisme à Venise, a affirmé à plusieurs reprises que d’autres destinations menacées par le surtourisme s’y intéressent.

Des destinations « curieuses »

« Nous pouvons confirmer que plusieurs organes institutionnels, en Italie et à l’international, ont contacté la ville de Venise pour obtenir de plus amples informations » sur la taxe d’entrée, a par ailleurs confirmé l’Office de tourisme vénitien à Business Insider.

Selon la Sérénissime, des discussions seraient en cours avec des représentants des villes de Kyoto (Japon) et de Zermatt (Suisse). Venise échangerait également avec l’île de Formentera (Espagne), ainsi qu’avec plusieurs autres cités italiennes. Au Financial Times, M. Venturini a également mentionné la ville de Charleston (Etats-Unis). Ces destinations seraient « curieuses de savoir comment nous gérons » la taxe, a-t-il affirmé.

L’Europe face au surtourisme

L’Europe a accueilli 747 millions de touristes internationaux en 2024. Partout sur le continent, et particulièrement dans le sud, les populations locales ont exprimé un mécontentement quant au risque de surtourisme. Ainsi, des destinations ont mis en place des mesures visant à limiter le nombre de touristes. Pompéi a annoncé limiter le nombre quotidien de visiteurs à 20 000. A Rome, la fontaine de Trevi n’accueille désormais plus que 400 visiteurs à la fois. Kyoto a également relevé sa taxe de séjour.

En 2024, la taxe mise en place par Venise avait rapporté 2,4 millions d’euros à la ville. Malgré tout, elle n’avait permis de réduire que « légèrement »  l’affluence touristique les jours concernés, selon une étude commandée par la mairie.

A lire aussi

Laisser votre commentaire (qui sera publié après modération)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique