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Switch sévèrement sanctionné

ean-Pascal Siméon, PDG du TO, est condamné à six mois de prison avec sursis. Il fait appel de cette décision.

Le 22 juin dernier, le procureur du tribunal correctionnel de Créteil avait reçu les doléances d’anciens clients de Switch/Partirpascher. Il avait requis dix mois de prison avec sursis et 30 000 E d’amende à l’encontre de Jean-Pascal Siméon, PDG du TO, en plus de 150 000 E d’amende pour le voyagiste.

Le tribunal a rendu sa décision le vendredi 28 septembre : Jean-Pascal Siméon est condamné à six mois de prison avec sursis (une première dans le tourisme !) et à 20 000 E d’amende, alors que le tour-opérateur est redevable de 100 000 E. Et ce, pour publicité mensongère. Ce jugement est une aberration. Switch n’a commis aucune faute au regard de la loi de 1992. Je fais appel de cette décision. Nous allons demander une instruction. S’il y en avait eu une, les deux tiers des plaintes auraient été invalidées. Et pour les autres, de légers dédommagements auraient pu être décidés, dénonce Jean-Pascal Siméon.

Les clients déçus de plus en plus procéduriers

Switch et son patron ont été épinglés en raison de plaintes déposées par une quinzaine de clients déçus des prestations du TO. Certains avaient été délogés, d’autres avaient vu leur séjour annulé, mais ils avaient été remboursés. Nous avons, entre autres, le dossier Margarita, au Vénézuela, pour lequel j’avais décidé d’abandonner la destination afin de protéger les clients ; dossier dans lequel le conseil de discipline des agences de voyages et la Cour d’appel de Paris ont déjà rendu un jugement, et m’ont donné raison. Si un TO estime qu’il y a danger, rapatrie les clients et les rembourse, il est donc malgré tout condamné pour n’avoir pas fourni la prestation, s’insurge-t-il.

Jean-pascal Siméon regrette notamment pour un grand nombre de dossiers, que son entreprise soit condamnée sur la base de déclarations de clients, qui n’apportent aucune preuve. Ils sont de plus en plus procéduriers, c’est une réalité. Mais parfois, la justice traite aussi les affaires de manière légère, conclut-il avec amertume.

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