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Ryanair sur tous les fronts

La compagnie, qui lance une douzaine de lignes cet été vers la France, réfléchit toujours à l’ouverture d’une base dans l’Hexagone.

Alors que les principales compagnies régulières simplifient toujours plus leurs grilles tarifaires pour résister à la concurrence des compagnies à bas coûts, Ryanair continue à afficher d’insolents résultats. Le transporteur irlandais, qui a reçu le 20 avril le 105e avion de sa flotte (avec 179 autres appareils en option !), devrait achever son exercice 2005-2006 (clos le 31 mars) avec un trafic de 33,6 millions de passagers. Notre objectif est toujours d’atteindre 70 millions de passagers en 2012, précise Matthieu Glasson, directeur commercial et marketing France.

Derrière Air France et Easyjet

Ryanair n’a pas encore publié ses résultats financiers pour l’année, mais elle avait réalisé pour le premier semestre un chiffre d’affaires de 946,2 millions d’eurosE(+33 %), avec un bénéfice net de 237 millions d’euros (+18 %).

En France, la compagnie a transporté près de 3,7 millions de passagers en 2005 (+21,4 %, au troisième rang, derrière Air France et Easyjet), et poursuit un développement effréné. Nous ouvrons pour le seul été une douzaine de dessertes, notamment au départ de La Rochelle et de Nantes, soit plus que pour toute l’année 2005, se félicite Matthieu Glasson. Le premier aéroport français pour Ryanair demeure Beauvais, où le transporteur réalise un trafic de près de 1,9 million de passagers, avec neuf lignes.

A Marseille, un intérêt pour le futur terminal low cost

Pourtant, la compagnie à bas tarifs reste handicapée dans son développement dans l’Hexagone, en l’absence de véritable base française. Le choix logique serait Beauvais, mais l’aéroport n’a pas encore achevé ses travaux d’agrandissement. Le nouveau projet d’aérogare simplifiée à Lyon pourrait également être intéressant, mais il y a encore beaucoup de points en discussion, en particulier la cohabitation avec le hub régional d’Air France, explique Matthieu Glasson. Reste le cas de Marseille qui tient la corde. La plateforme prépare un terminal low cost pour la fin de l’année, et Ryanair a récemment ouvert deux routes, en direction de Glasgow-Prestwick et Dublin.

La compagnie à bas tarifs pense par ailleurs à l’aéroport marseillais pour lancer des vols vers le Maroc, même si rien n’a encore été décidé dans la cité phocéenne. Pour l’instant, nous avons seulement ouvert une ligne Francfort/Hahn-Marrakech mais, avec l’ouverture du ciel marocain, toutes les options sont possibles, conclut Matthieu Glasson. De là à envisager une base, il n’y a qu’un pas…

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