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Retour en grâce

« La roue tourne ! Ceux qui prédisaient l’échec de Thomas Cook en France (et sa vente rapide) en sont pour leur frais. Après une « petite » année dans le rouge, le réseau a retrouvé l’équilibre l’an dernier. Certes, c’est au prix d’une casse sociale, avec la suppression de 126 emplois. Mais Roland Dumont du Voitel, le patron du groupe à l’époque, appelé le « nettoyeur » par certains de ses détracteurs, aura eu le mérite de transmettre à Olivi

La roue tourne ! Ceux qui prédisaient l’échec de Thomas Cook en France (et sa vente rapide) en sont pour leur frais. Après une petite année dans le rouge, le réseau a retrouvé l’équilibre l’an dernier. Certes, c’est au prix d’une casse sociale, avec la suppression de 126 emplois. Mais Roland Dumont du Voitel, le patron du groupe à l’époque, appelé le nettoyeur par certains de ses détracteurs, aura eu le mérite de transmettre à Olivier de Nicola en septembre 2005 une entreprise remise sur le droit chemin. Qu’importe s’il était peu médiatique. Il s’est acquitté d’une délicate et peu populaire mission.

Ce retour en grâce, qui doit être confirmé, rappelle combien il est dangereux de tirer des conclusions hâtives. Rapidement, à l’annonce des pertes de 2004, les observateurs ont tiré à boulets rouges sur le réseau, estimant qu’il était suicidaire de remplacer l’enseigne Havas Voyages par Thomas Cook. Même scepticisme à propos du lancement de Neckermann en France, qualifiée de marque trop allemande. C’était oublier les colossaux moyens du groupe européen pour imposer sa nouvelle identité. Après tout, le nom de Kuoni n’évoque pas non plus spontanément le monde du voyage ! C’est avec du temps, et du travail, que le TO est devenu incontournable.

Après une légitime année de flottement, qui a déstabilisé aussi bien les clients que les salariés, Thomas Cook est sur le point de trouver sa place. Les campagnes de publicité à la télévision n’y sont pas pour rien. Aujourd’hui, le groupe rassure et les clients, à défaut de citer spontanément Neckermann, commencent à réclamer la brochure jaune. Cette communication efficace, accompagnée d’investissements technologiques, est aussi un argument pour attirer les franchisés. Ce n’est pas un hasard si Didier Munin, patron de Boiloris (l’un des réseaux les plus dynamiques en région parisienne) a d’ailleurs choisi de tester l’enseigne Thomas Cook (sur la symbolique avenue de l’Opéra) plutôt qu’Havas Voyages. Cette dernière, désormais filiale de TUI, peut certes s’appuyer sur une notoriété encore forte. Mais nul doute qu’elle va devoir renforcer sa communication et développer des outils performants si elle veut faire le poids à l’avenir. La bataille s’annonce passionnante…

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