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Reprise de l’Océan indien : Beachcomber Tours table sur un bon hiver

Après une année 2020/21 quasiment à l’arrêt, le voyagiste enregistre une forte reprise malgré la hausse des prix de l’aérien. Et s’achemine vers un exercice 2023 proche de celui de 2019.

Après deux années éprouvantes, le sourire revient dans les équipes de Beachcomber Tours. « Nous manquons de chambres à la Toussaint ! », fait remarquer Guy Zekri, le directeur général du voyagiste spécialisé dans les destinations paradisiaques. Des problèmes de stocks qu’il surmonte avec bonheur. « De 52 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2019, nous sommes tombés à 3 millions en 2020/2021… », raconte Guy Zekri. Aujourd’hui « tout marche sauf le Sultanat d’Oman », qui a « raté sa fermeture comme sa réouverture ». Et même si la hausse des prix commencent à avoir une incidence – « Nous vendons moins bien les 4* que les 5* » – le TO est de retour aux affaires.

Le succès des Maldives lancées pendant la pandémie

Beachcomber Tours a même retrouvé son assise à l’Île Maurice depuis la réouverture de la destination, il y a près d’un an. « Les clients se ruent également sur la Tanzanie et Zanzibar, sur la Jordanie », explique Bruce McNamara, directeur de production du voyagiste. Le voyagiste récolte aussi le fruit de certains paris audacieux, comme le lancement des Maldives en pleine pandémie, en septembre 2021. « C’était une demande très fréquente de nos agences partenaires et de nos clients fidèles : quand est-ce que vous programmez les Maldives ? », justifie Guy Zekri.

Et une demande légitime, selon Bruce McNamara. « Nous sommes spécialistes de l’Océan Indien. C’était donc naturel de nous implanter aux Maldives ». La destination le leur a bien rendu, puisque Beachcomber Tours a déjà fait partir 1 200 clients dans l’archipel. Un succès tel que les Maldives intègrent désormais la brochure généraliste du TO. Un catalogue qui compte près de 300 pages avec, comme chaque année, son lot de nouveautés.      

Beachcomber Tours renforce d’abord ses positions en Tanzanie et à Zanzibar, l’une des destinations les plus tendances du marché. Le TO y référence une vingtaine d’hôtels, et programme plusieurs circuits. Avec, notamment, un circuit en étoile avec une nuit en safari à Saadani et trois excursions incluses. « Un produit que nous sommes les seuls à proposer sur le marché », s’enorgueillit Bruce McNamara.

La Réunion : un réceptif plus proche des habitants

A quelques vagues de là, sur l’Île de la Réunion, Beachcomber a changé de réceptif, et s’appuie désormais sur Terres Métisses. « C’est un réceptif qui est beaucoup plus proche des habitants et de leur quotidien. Avec lui, nous pouvons emmener nos clients chez l’habitant pour passer une journée d’immersion avec cours de cuisine, préparation de rhums arrangés ou encore visite de plantation. Nos clients sont demandeurs de ce genre d’expériences. Dans le futur, nous espérons même pouvoir offrir une nuit chez l’habitant à nos clients », explique Guy Zekri. Glamping, autotour ou encore nouveaux hôtels : Beachcomber a placé ses pions sur l’Île Intense, « la destination qui a le moins baissé, pour nous, pendant la crise sanitaire », rappelle Bruce McNamara. 

Aux Seychelles, à Dubaï ou encore Abu Dhabi, le voyagiste référence de nouveaux établissements. Même au Sultanat d’Oman, et malgré le redémarrage difficile, Beachcomber Tours ajoute trois adresses et une croisière yachting, en partenariat avec Rivages du Monde. En Polynésie, où la bataille fait rage entre voyagistes à cause du manque d’hôtels ouverts, le TO référence sept établissements supplémentaires. Parmi eux, le Motu Nao Nao Private Island, un motu privé avec trois villas qui ne se vend qu’en formule privative.

L’Île Maurice, la raison d’être initiale du voyagiste

Sur le volet commercial, Beachcomber Tours s’active également. « Nos huit commerciaux tournent à fond », assure Guy Zekri, tandis que le marché belge, investi depuis quelques mois par un commercial local, Ignace Vermeylen, se montre déjà très réactif. « On y croit dur comme fer. Notre commercial est très performant, et nous commençons à organiser des soirées pour les agents de voyages belges, des formations au siège, etc. Nous participerons également au BTexpo », l’IFTM local, qui se tient en novembre à Bruxelles.

Le marché français n’est évidemment pas en reste avec l’accueil du prochain congrès des EDV, en juin 2023, au Paradis Beachcomber Golf Resort & Spa et au Dinarobin Beachcomber Golf Resort & Spa, près du Grand Morne, à l’île Maurice. Totalement privatisés pour l’occasion, les deux établissements rappellent la raison d’être initiale du voyagiste : remplir les huit hôtels de sa maison-mère, le groupe hôtelier Beachcomber Resorts & Hotels. « L’Île Maurice représente 60% de nos ventes », précise Guy Zekri.

Avec cette production et cette énergie commerciale, Beachcomber Tours espère bien retrouver la dynamique qui était la sienne avant la pandémie. « Nous tablons sur un chiffre d’affaires de 49 millions d’euros à l’issue de l’exercice en cours », fin juin 2023. Soit quasiment la même activité qu’en 2018/2019 (52 millions d’euros). 

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