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Redressement judiciaire : Suntrade reste dans l’expectative

Il reste une petite semaine à Suntrade Travel pour trouver un repreneur. L’administrateur judiciaire a donné un nouveau délai aux éventuels candidats.

Suntrade Travel a été placé en redressement judiciaire auprès du le tribunal de commerce de Versailles le 5 février 2019. Initialement, les sociétés intéressées avaient jusqu’au 6 mars 2019 pour se manifester. Depuis, « plusieurs personnes ont demandé des informations au sujet de Suntrade. Une dizaine d’entreprises ont regardé le dossier », assure Pierre Schreiber, cofondateur en 2010 du tour-opérateur avec Jean-Philippe Daulaud.

Mais personne n’est allé au-delà dans les délais impartis, la période des récentes vacances scolaires ayant pu porter préjudice. « N’ayant pas reçu d’offres le 6 mars, j’ai prolongé la date de remise au 25 mars », nous a indiqué ce matin Maître Julie Lavoir, administrateur judiciaire. Il reste donc une petite semaine aux éventuels candidats pour se déclarer (en contactant l’administrateur judiciaire Julie Lavoir – Ascagne -, au 01 56 75 26 90).

Une levée de fonds qui n’a pas eu lieu

« Nous sommes sur un plan de cession du fonds de commerce », ajoute Pierre Schreiber, qui espère vite voir s’éloigner le scénario d’une liquidation sèche. En attendant, la petite équipe de Suntrade ne prend plus de réservations, mais gère les dossiers en cours. « Nous avons des départs tous les jours, qui se déroulent normalement. Nous avions anticipé la situation. » Le voyagiste est toujours agréé Iata, dispose de son immatriculation et de la garantie financière de l’APST. « Nous ne ferons pas jouer la garantie financière pour les clients B2C. Et il n’y aura pas de dommages financiers pour les agences de voyages qui nous ont revendus », assure l’ancien cadre de Promovacances et de Go Voyages.

Suntrade Travel revendique un chiffre d’affaires de 16,5 millions d’euros en 2018 avec un résultat net déficitaire, contre 15 millions d’euros en 2017. L’entreprise escomptait une levée de fonds d’environ 3 millions d’euros en 2018, qui n’a pas eu lieu. « Or nous étions en phase d’investissement pour notre offre de marque blanche à destination des hôteliers », soit une technologie représentant un coût de 1,85 million d’euros sur la période 2016-2018.

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