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Recette miracle

Les prochaines élections du SNAV ne semblent pas intéresser les foules, et encore moins les principaux intéressés, à savoir les agents de voyage.

Est-ce à dire que ces derniers ne s'en remettent plus à leur instance représentative pour solutionner leurs problématiques quotidiennes et mettre en perspective un secteur d'activité ? Il y a fort à parier que oui.

En cette date butoir de dépôt de candidature à la présidence du Syndicat national des agences de voyage, seuls deux candidats seront finalement en lice. L'un, Jean-Pierre Mas, candidat après avoir fait mine de ne pas être intéressé par le job car trop occupé à réorganiser la maison Selectour Afat ; l'autre, Lucien Salemi, président du SNAV Méditerranée qui compte réitérer son « big bang territorial » à l'échelle nationale en rassemblant l'ensemble des familles du tourisme dans une fédération que l'on attend (?) toujours.

Motiver les troupes

Alors, qui pour succéder à la figure tutélaire de Georges Colson ? Réponse la semaine prochaine avec, qui sait, la constitution d'un « SNAV de combat » sans guerre des egos, capable de motiver les troupes, de parler d'une seule voix en maîtrisant l'anglais et le digital, de recruter de nouveaux adhérents ou tout simplement redonner envie de vendre du voyage…

Outre-Atlantique, on est bien loin de se poser des questions comme : « faut-il au tourisme un ministère de plein exercice ou un secrétariat d'État ? ». Non, on s'active pour atteindre les fameux 100 millions de touristes à l'horizon 2021. Les offres touristiques fleurissent avec une mise en marché soutenue par un marketing efficient. Des offres packagées, parfois haut de gamme mais le plus souvent mass market aux codes internationaux. Good food, good retail, good entertainment : mélangez le tout et vous obtiendrez la recette miracle made in USA qui séduit la demande domestique mais aussi les Chinois, les Russes ou les Brésiliens. Un modèle qui s'exporte évidemment bien et dont s'inspirent des destinations comme Singapour ou Dubai. Au pays de l'exception culturelle, on reste rebuté à utiliser de façon si grossière de tels ingrédients.

Alors réécrivons clairement la recette made in France.

« Réponse la semaine prochaine avec, qui sait, la constitution d'un " SNAV de combat " sans guerre des egos. »

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