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Quand le web devient éco-responsable

 

C’est quoi l’idée ?

Les grands voyagistes proposent très peu de produits responsables et trouver un hôtel durable via Booking.com ou TripAdvisor relève du coup de chance. L’essentiel de l’offre repose donc sur de petites structures. Des guides, des réceptifs étrangers, des voyagistes associatifs, des organismes de défense de l’environnement ou des hébergements offrent des séjours qui restent inconnus du grand public. Pour assurer une visibilité à ces acteurs, certains sites Internet agrègent désormais leurs offres.

Qui le fait ?

Au niveau régional, l’Office de tourisme de Paris ou le CRT Bretagne proposent des sites dédiés au tourisme responsable. Ecovoyageurs.com recense, lui, des offres dans le monde entier. Eco-SAPIENS, le guide d’achat éthique en ligne, doit proposer un site similaire au mois d’octobre et vise 10 000 références, pour commencer en France. Une levée de fonds sur le site de financement participatif Ulule a été lancé avec un objectif de 3 000 euros.

Un projet qui prend vie

Ecovoyageurs.com a été lancé début 2013 par Benjamin Samaha. Le site, présenté comme une « plate-forme de mise en relation entre voyageurs et voyagistes », recense plus d’une centaine de voyages écotouristiques en France et dans le monde, avec 25 partenaires. On y trouve ainsi des séjours dans des écolodges au Pérou ou à Madagascar, un stage de découverte de la musique et de la culture sénégalaise, une randonnée dans l’Atlas avec les Berbères ou encore un circuit « Yoga et spiritualité au Ladakh ». Neuf mois après son lancement, le site a séduit un peu moins de 200 clients et affiche 20 000 visiteurs uniques par mois. « Nous sommes rentables car nous n’avons presque rien investi, si ce n’est du temps de travail.

Nous n’avons pas les moyens d’un poids lourd comme Evaneos et il faut gérer certains opérateurs qui ne sont pas forcément professionnels », explique Benjamin Samaha. Pour améliorer l’organisation, un système de gestion des demandes va être mis en place chez les partenaires. Les actions sur les réseaux sociaux, où le site bénéficie d’une bonne visibilité (10 000 fans sur Facebook) vont également être renforcées. Benjamin Samaha réfléchit enfin à un changement de stratégie. « On aimerait pouvoir proposer des avis de voyageurs, devenir une sorte de TripAdvisor du tourisme responsable », explique-t-il. Mais cela nécessiterait de donner le nom des réceptifs ou voyagistes partenaires et probablement de passer d’une rémunération via des commissions à un système d’abonnement.%%HORSTEXTE:1%%

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