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Peu à peu, le label ATR va rendre obligatoire la compensation

Quelques acteurs du voyage ont décidé de compenser les émissions de CO2. Un principe auquel Agir pour un tourisme responsable adhère totalement.

Agir pour un tourisme responsable (ATR), qui réunit 14 voyagistes labellisés, milite pour des critères plus forts. « A ce jour, nous n’imposons pas la compensation aux entreprises. Mais nous allons effectuer des évaluations pour aller jusqu’à la rendre obligatoire », indique Julien Buot, son directeur.

S’agissant du label ATR, la compensation obligatoire – par un programme de reforestation par exemple – s’effectuera par palier. L’association va tout d’abord l’exiger, « à un horizon très proche » sur les émissions de CO2 produites par l’ensemble de l’entreprise (déplacements des employés, trajets domicile-travail, chauffage et électricité, etc.). « C’est une goutte d’eau », reconnaît Julien Buot, mais ce galop d’essai permettra de démarrer sur un premier périmètre.

Compenser les émissions des voyageurs

« Compenser les émissions de CO2 des clients des entreprises, nous envisageons de l’imposer peu à peu, mais à plus long terme », ajoute-t-il. Le contexte actuel, et ce que d’aucuns désignent comme une « dictature verte » face au réchauffement climatique, devrait aider l’association à se faire entendre des professionnels du voyage.

« Notre ligne, c’est la compensation, parce que le voyage compte parmi les postes d’émissions de CO2 incompressibles. Mais on peut aussi réduire ces émissions en voyageant mieux. »

Salaün Holidays est le dernier TO à avoir reçu la certification ATR. « Sept voyagistes sont en cours de labellisation », ajoute Julien Buot. L’organisme compte au total 32 membres actifs et 4 membres associés. Asia et Kappa Club comptent parmi les derniers entrants.

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