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Oui au tourisme durable

« Le 16 mai, la France aura un nouveau président. En plébiscitant Nicolas Sarkozy, les Français ont du même coup fait plaisir à nombre de patrons du tourisme, engagés depuis de longs mois au sein de la commission tourisme de l’UMP. Il faudra encore attendre quelques jours pour savoir si un ministre succédera à Léon Bertrand, ou s’il sera remplacé par une délégation interministérielle. Dès le soir de son élection, Nicolas Sarkozy a aussi r

Le 16 mai, la France aura un nouveau président. En plébiscitant Nicolas Sarkozy, les Français ont du même coup fait plaisir à nombre de patrons du tourisme, engagés depuis de longs mois au sein de la commission tourisme de l’UMP. Il faudra encore attendre quelques jours pour savoir si un ministre succédera à Léon Bertrand, ou s’il sera remplacé par une délégation interministérielle. Dès le soir de son élection, Nicolas Sarkozy a aussi rappelé combien il entendait placer le développement durable au coeur de son action, même si son programme écologique a été sévèrement critiqué par un collectif d’associations.

Trouvera-t-il un écho auprès des entreprises de tourisme ? Pour le moment, force est de constater le faible empressement de la profession à s’engager dans cette voie, à l’exception notable de Voyageurs du Monde (et de quelques TO plus confidentiels), qui tente d’entraîner dans son sillage ses confrères. Passionné et convaincu, Jean-François Rial, le pdg du groupe, a pris son bâton de pèlerin avec l’énergie du désespoir. Car au-delà des paroles et des dons saupoudrés à quelques ONG, trop peu de professionnels ont engagé à ce jour une véritable démarche. La plupart de ces patrons qui ont voté pour une France qui bouge semblent encore hésiter à mouiller leur chemise dès lors qu’il s’agit de tourisme durable. La piètre histoire de la taxe de solidarité sur les billets d’avion est là pour le rappeler. Tout et n’importe quoi a été dit lors de sa mise en place, certains prédisant même une baisse du trafic aérien ! Intox bien évidemment, comme l’attestent aujourd’hui les chiffres.

N’est-ce pourtant pas au tourisme d’être à l’avant-garde du combat, lui qui a pour vocation de rapprocher les peuples, mais qui contribue aussi largement (même s’il n’est pas le seul) à créer des tensions Nord/Sud et à polluer la planète ? Jusqu’à présent, rares ont été les débats sur le tourisme durable lors des grands rendez-vous de la profession. Et si les congrès des réseaux volontaires, en novembre, étaient enfin l’occasion de faire un grand pas en avant ? Nul doute que, au-delà de l’impérieuse nécessité de se projeter à 20 ans, la profession en sortirait grandie…

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