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Obtenir un prêt de sa banque

Dans ces années difficiles, la rigueur des banquiers est souvent mal vécue par les agences de voyages. Mais après études méticuleuses des dossiers, les banques accordent pourtant du crédit.

Les relations avec sa banque sont plus faciles quand elle dispose d’un département spécialisé tourisme (Crédit Coopératif, Neuflize du groupe ABN Amro, HSBC…) ou que les liens sont anciens et étroits avec un banquier local. « Un chargé d’affaires obéit à la politique de risques préconisée par sa banque, mais la confiance que son client lui inspire reste déterminante », souligne Valérie Duhommet-Jacquin, responsable marché tourisme du Crédit Coopératif. Au-delà, la confiance s’appuie sur des éléments concrets : connaissance du marché, de la clientèle, des perspectives…

À COURT TERME OU POUR INVESTIR

Une agence de voyages se tourne vers son banquier pour deux types de besoins : des prêts à court terme ou pour de l’investissement. Le premier cas, celui des besoins de trésorerie, concerne surtout les agences travaillant avec une clientèle affaires. Des mécanismes éprouvés y répondent : escompte, Dailly, facilités de caisse, voire transfert de créances à un factor. Le banquier pourra d’autant mieux accompagner l’agence qu’elle aura clairement établi ses besoins prévisionnels. Les choses deviennent délicates lorsque le besoin de trésorerie augmente brusquement. Il faut alerter le plus tôt possible son banquier (qui a horreur d’être mis le dos au mur) en lui présentant les raisons, l’ampleur précise de son besoin et la manière dont l’agence sortira de cette passe difficile (les banquiers n’ont jamais financé le tonneau des Danaïdes). Les réseaux peuvent aussi intervenir. Ainsi, avec Afat-Selectour, le Crédit Coopératif a mis en place des crédits de trésorerie destinés aux agences de groupements. Sur le moyen et long terme, les agences se tournent vers leur banquier lors d’achats de fonds de commerce, de rachat de parts d’associés ou de reprise d’un point de vente par des salariés… Pour ces opérations, le banquier aura besoin d’avoir une bonne connaissance de l’historique de l’affaire (bilans, ancienneté du point de vente, répartition par type de clients, durée de vie et ancienneté de la clientèle…) mais aussi de connaître la stratégie et le plan de financement à plusieurs années qui doivent être clairs et réalistes. Une parfaite technicité dans le métier d’agent de voyages constitue un atout majeur mais ne suffit pas. « Certes, plus une affaire est importante, plus les chiffres et ratios sont déterminants. En même temps, nous faisons un métier d’expérience où la personnalité du chef d’entreprise, qui défend son projet et qui y croit, est essentielle. Sa clarté et sa conviction peuvent conduire un banquier à y adhérer », conclue Valérie Duhommet-Jacquin.

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