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Nouvelle-Zélande : ce qui change pour les voyageurs nomades

La Nouvelle-Zélande facilite l’accès au visa aux visiteurs qui télétravaillent à l’étranger. L’objectif : attirer les « nomades digitaux » mais aussi relancer le tourisme, en peine depuis la pandémie de Covid-19.

La Nouvelle-Zélande a annoncé, lundi 27 janvier, assouplir les règles relatives aux visas, afin de permettre aux visiteurs de travailler à distance pendant leur séjour dans le pays. Les voyageurs pourront ainsi travailler pour un employeur basé à l’étranger (comme en France) lors de séjours allant jusqu’à 90 jours. Passée cette durée, ils devront s’acquitter de la taxe de séjour.

« Ce changement permettra à de nombreux visiteurs de prolonger leur séjour, ce qui se traduira par une augmentation de leurs dépenses dans le pays », a assuré la ministre de l’Immigration, Erica Stanford, citée dans un communiqué.

Viser les « nomades numériques »

Cette mesure vise à attirer une nouvelle génération de travailleurs : les « digital nomads », ou « nomades numériques », qui voyagent tout en travaillant à distance. Ainsi, la Nouvelle-Zélande se range aux côtés de nombreux autres pays, tels que le Japon, la Corée du Sud ou le Portugal, qui leur avaient facilité les conditions d’accès à ce marché de touristes dès le début des années 2010.

La tendance avait été renforcée par la pandémie de Covid-19, lorsque, à l’international, les confinements avaient introduit de nouvelles méthodes de travail. Depuis, ces visas demeurent extrêmement populaires.

« De nombreux pays offrent des conditions spécifiques aux nomades numériques (…). Nous devons nous mettre à la page et faire en sorte que la Nouvelle-Zélande soit une destination attractive pour les personnes voulant des vacances-travail à l’étranger », a assené Louise Upston, ministre du Tourisme.

Relancer l’industrie touristique

L’économie néo-zélandaise avait par ailleurs largement subi les conséquences du coronavirus. Le secteur du tourisme ne s’est pas encore totalement remis de la fermeture des frontières. Les visiteurs internationaux peinent à atteindre les niveaux de 2019, se situant à environ 86%, selon une étude de l’agence Stats NZ.

Cette mesure permettrait alors de « renforcer l’attrait de la Nouvelle-Zélande en tant que destination », espérait Erica Stanford. En 2019, le tourisme était le plus grand secteur d’exportation du pays, représentant un apport de 40,9 milliards de dollars néo-zélandais, selon un rapport demandé en 2019 par le gouvernement.

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