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Le Cediv n’exclut pas la fermeture d’une centaine de points de vente

Malgré les aides, le compte n’y est pas pour le Cediv. Selon le groupement volontaire, la plupart des agences en France restent menacées.

Le chômage partiel indemnisé à 100% est prolongé jusqu’à fin décembre pour les secteurs les plus touchés par la crise sanitaire, incluant les agences de voyages et les TO. Une information confirmée par le gouvernement mercredi. Mais cette mesure est loin de suffire pour endiguer les difficultés économiques du secteur, souligne le Cediv dans un communiqué de presse envoyé aujourd’hui.

« Sans activité depuis la mi-mars, les agences de voyages vivent des heures sombres et le pire est à craindre si le gouvernement ne réagit pas très vite, souligne le communiqué. Malgré les aides et les mesures prises, le compte n’y est pas. » Le réseau table sur la fermeture d’une centaine de points de vente si « rien n’est fait d’ici la fin de l’année ».

La question du fonds de solidarité

« Entre la cacophonie aux frontières et l’imbroglio sur les tests PCR, nous sommes quasiment en situation de fermeture administrative », nous explique la présidente Adriana Minchella.

Le Cediv, qui regroupe 254 agences indépendantes en France métropolitaine et dans les Dom-Tom, tire donc la sonnette d’alarme face à des « trésoreries exsangues ». Selon ses calculs, à l’échelle de la profession, la vague de défaillances qu’il anticipe coûterait plus de 3 milliards euros à l’Etat. L’accompagnement du secteur jusqu’à la reprise de l’activité -au second semestre 2021- est lui chiffré à 900 millions d’euros.

Le réseau regrette notamment le fait que les agences ne bénéficient pas d’un fonds de solidarité « suffisant » pour compenser leurs charges et autres frais de fonctionnement.

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1 commentaire
  1. FUMOLEAU PHILIPPE dit

    Non seulement le fonds de solidarité est insuffisant mais surtout inexistant pour les agences dont le gérant-retraité perçoit une pension de retraite égale à 1500 €. Comment envisager la poursuite sans aide pour compenser une perte qui se chiffre déja à + de 50 000 €. N’ayant pas accès au fonds de solidarité, les aides régionales (Centre Val de Loire) sont également refusées.

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