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L’IFTM et Eventiz Media Group coproduisent la journée Envies de France

Pourquoi et comment s’organise cette journée inédite consacrée à la destination France ? Les réponses de Frédéric Lorin et Frédéric Vanhoutte.

L’Echo touristique : Vous créez ensemble la journée Envies de France, le premier jour de l’IFTM, mardi 5 octobre 2021. Pourquoi ?

Frédéric Lorin (directeur de l’IFTM Top Resa) : Plus que les années passées, l’objectif est de donner à la France une place pleine et entière. Cela se traduit par une journée dédiée, et le glissement emblématique d’un concept de « pays à l’honneur » à « région à l’honneur ». L’Agence du Tourisme de la Corse est le partenaire officiel de l’IFTM 2021, au même titre que l’Indonésie en 2019. La journée Envies de France s’inscrit dans le même esprit que le Digital Day organisé avec Eventiz Media Group il y a quelques années.

Frédéric Vanhoutte (président d’Eventiz Media Group*) : Frédéric avait déjà développé le village France au sein de l’IFTM. De mon côté, j’ai imaginé la journée Envies de France et lui ai proposé après avoir monté le programme avec Christian Delom. Ensemble, nous mettons en 2021 le paquet sur la France pour aider les professionnels du tourisme à soutenir les territoires. J’apporte la compétence d’Eventiz en matière d’événements et de conférences, dans l’esprit du TOTEC et de net Managers. Nous consacrons donc une journée de conférences aux principales verticales qui touchent la France. Pourquoi ? Les territoires considèrent le salon comme un passage obligé, ce qui n’était pas forcément le cas avant. Il y a quelques années, c’était Thomas Saison (de La Plagne, NDLR) qui promouvait le ski en France. C’était le grand ambassadeur, avec du saucisson et du Beaufort sur son stand (rires)… Aujourd’hui, nous observons beaucoup d’initiatives des territoires pour faciliter la vie de la distribution. L’une des sessions de la journée sera d’ailleurs consacrée à ces plateformes. D’autres projets sont en cours de développement. Beaucoup de projets vont avancer d’ici l’IFTM 2022. 

L’Echo touristique : Comment va s’articuler cette journée ?

Frédéric Lorin : C’est une journée entière de conférences – dans une salle dédiée – qui cible l’ensemble des visiteurs du salon. Les professionnels qui ne pourront pas venir sur place auront l’opportunité de visionner les conférences en streaming, ou bien en en Replay via les chaînes YouTube de l’IFTM et de L’Echo touristique. Nous avons créé la plateforme digitale Everywhere notamment pour cette raison.

Frédéric Vanhoutte : Les visiteurs peuvent et doivent participer à la journée, compte tenu de la prise conscience de l’importance de la destination France. Nous prévoyons plusieurs tables-rondes, sur différentes thématiques : « Une transformation en marche », « Comment gérer une crise systémique en créant des opportunités », « Comment surfer sur les nouvelles exigences des consommateurs », « Le temps de la résilience individuelle et collective », « De la gestion du voyage à celle de la mobilité », « Les destinations françaises sous pression environnementale », « L’innovation au pouvoir ». Nous ferons parler les plateformes technologiques, les Comités régionaux du tourisme, les distributeurs, les producteurs, les hébergeurs… Parmi les nombreux speakers attendus figurent Franck Gervais, directeur général de Pierre et Vacances, et Jean-Pierre Mas, président des Entreprises du Voyage.

L’Echo touristique : Frédéric Lorin, combien d’exposants de la destination France attendez-vous ?

Frédéric Lorin : La commercialisation a globalement pris du retard, compte tenu du contexte sanitaire qui engendre de l’attentisme. Mais les grands partenaires historiques de l’IFTM Top Resa seront là. Et nous constatons des effets de boost importants sur la destination France. Des régions qui venaient comme visiteurs ont décidé d’exposer cette année. Des stands occupent des surfaces importantes, comme rarement auparavant. Auvergne Rhône-Alpes Tourisme, avec son directeur délégué Laurent Cormier, a pris 120m2. Ce push sur la France et la volonté de rassembler avec des co-exposants, Michel Durieux l’avait inauguré en 2019 avec la Nouvelle Aquitaine qui revient. La Vendée, le Val-de-Loire et la Champagne répondent également présents. Aujourd’hui, la dynamique est amplifiée. Les CRT ont désormais la volonté stratégique de s’appuyer sur la distribution.

Vous aviez organisé le village Montagne. Quel est le bilan a posteriori ?

Frédéric Lorin : Nous avons organisé un village Montagne pendant trois ans. Nous avons mis beaucoup d’énergie dans ce projet, tout comme Thomas Saison. Cela n’a pas été le franc succès escompté. Cette année, nous comptons sur la participation de la montagne française sur l’espace de la région Rhône Alpes Tourisme, qui représente la majorité des domaines skiables.

Au-delà de la pandémie, la France vous semble une destination  porteuse à long terme dans la distribution ?

Frédéric Vanhoutte : Des projets ont accouché de souris sur la France. Aujourd’hui, il y a une volonté partagée, qui peut créer du business incrémental. La destination France sort mieux structurée de la crise. Des systèmes de réservations sont renseignés par les CRT et les offices de tourisme, qui veulent toucher la distribution. Les consommateurs attendent justement des agences de voyages des produits packagés et segmentés, de la sécurité, du service. Ce qui n’empêchera pas, bien sûr, le rebond de l’international.

*éditeur de L’Echo touristique

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