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A Paris, Marseille, Bordeaux, en Normandie… Les expos qui vont marquer 2020

L’année qui débute s’annonce riche en événements culturels, souvent prétextes à de petites escapades. Tour d’horizon des expos les plus attendues.

Voilà qui devrait inspirer… quelques idées de séjours. Combinée à un calendrier scolaire et des jours fériés avantageux, la richesse de la programmation culturelle dans l’Hexagone se prête en effet à de multiples idées d’escapades… à souffler à vos clients.

Après l’exposition Toutankhâmon à la Grande Halle de la Villette, qui a fait exploser les compteurs, vous reprendrez bien un peu d’Egypte ? Cap sur Marseille, pour découvrir la “Fabrique des pharaons” au Mucem, une grande exposition didactique consacrée à l’influence de l’Egypte et de ses pharaons superstars. Une exposition lui fera écho au Louvre sur le thème des pharaons nubiens, mal connus. A noter que Marseille accueillera également la Biennale itinérante Manifesta, comptant parmi les rendez-vous phares de l’art contemporain en Europe, du 7 juin au 1er novembre 2020.

A Bordeaux, on attend l’ouverture, le 17 avril, des nouveaux “Bassins de Lumières”. Porté par Culturespaces, déjà à l’origine des Carrières de Lumières, aux Baux-de-Provence, et de L’Atelier des Lumières, à Paris, ce nouveau projet se présente comme le plus grand centre d’art numérique au monde. Situés dans l’ancienne Base sous-marine de Bordeaux, les Bassins de Lumières représentent en effet trois fois la surface des Carrières de Lumières des Baux-de-Provence et cinq fois l’Atelier des Lumières de Paris. A l’instar de ses deux grands frères, ce nouveau site présentera des expositions numériques immersives monumentales dédiées aux grands artistes de l’Histoire de l’art ainsi qu’à la création contemporaine.

Le printemps s’accompagnera également du retour du “Festival Normandie Impressionniste”. Pour sa quatrième édition, ce festival associant expositions d’impressionnisme et d’art contemporain, danse, théâtre, littérature, sons et lumières ou guinguette promet à nouveau un programme riche et varié, conçu pour tous les publics. Il se tiendra d’avril à septembre de Rouen au Havre en passant par Caen et Dieppe.

Non loin de là, à Deauville, l’ancien couvent des Franciscains sera transformé en musée. Le bâtiment abritera près de 7000 mètres carrés d’espaces d’expositions permanentes et temporaires, structurés autour du cheval, du cinéma, du spectacle, de la photographie et de l’art de vivre, des thèmes chers à la ville de Deauville. Un lieu hybride, visant “à décloisonner les savoirs et les arte”, qui abritera, outre le musée, un auditorium, des espaces de lecture et de documentation.

Un peu plus haut au nord encore, et dans le sillage du centenaire du maître de l’outrenoir, Pierre Soulages, le Louvre-Lens analysera les paradoxes de la couleur noire et la façon dont il a inspiré les artistes, de l’Antiquité à nos jours. Baptisée “Soleils noirs”, cette exposition, qui se tiendra du 25 mars au 13 juillet, réunira près de 180 œuvres, croisant les époques et les disciplines, entre peinture, mode, arts décoratifs, projections et installations. Velázquez, Delacroix, Courbet, Manet, Kandinsky, Malevitch, Reinhardt et Soulages s’y trouveront réunis, ainsi que des pièces de créateurs comme Jeanne Lanvin ou Yohji Yamamoto.

Et à Paris ?

A Paris, c’est l’ouverture de la Bourse du Commerce, où s’installera la collection d’art du milliardaire François Pinault, qui attise la curiosité. Avec un suspens savamment entretenu puisqu’on ne connaît pas encore la programmation de ce nouveau temple de l’art contemporain de quelque 2700 mètres carrés, qui ouvrira en juin à deux pas des Halles.

Au Louvre, c’est la sculpture en Italie, de Donatello à Michel-Ange, qui sera à l’honneur. Une autre exposition sera consacrée au peintre de la Renaissance germanique Albrecht Altdorfer. Le musée d’art italien de Paris, le Jacquemart–André, déroulera quant à lui le tapis rouge à Botticelli. 

Au Musée d’Orsay, il faudra patienter jusqu’à l’automne pour découvrir la grande exposition « les origines du monde, l’invention de la nature au siècle de Darwin », qui débutera le 22 septembre (jusqu’au 10 janvier 2021). Cette exposition, qui montre comment la science à l’orée du XIXe siècle, révolutionna l’art, sera également présentée à Montréal du 13 février au 6 juin 2021.

Sur le versant des civilisations enfouies, au Quai Branly, les cultures pré-colombiennes du Golfe de Mexique, et notamment l’histoire des Olmèques, intrigueront, tandis que Pompéi et ses vestiges s’exposeront au Grand Palais : une mise en scène impressionnante avec des reconstitutions en 3D de la cité ensevelie par l’éruption du Vésuve en 79 après Jésus-Christ.

Au Grand Palais aussi, en cette dernière année avant sa fermeture pour travaux, une grande exposition sur la photo en noir et blanc rassemblera une partie des grandes noms de cet art.

Un des évènements majeurs se produira enfin en octobre à la Fondation Vuitton dans le Bois de Boulogne : elle accueillera l’exceptionnelle collection de peintures modernes et contemporaines des frères Mikhail et Ivan Morozov, suite d’une coopération déjà bien engagée avec les plus grands musées de Moscou et Saint-Pétersbourg. La Russie sera également à l’honneur au Petit Palais avec le peintre russe Ilia Répine.

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