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Les vacanciers votent toujours pour la France

Six Français sur dix comptent effectuer un voyage ou une escapade d’au moins une nuit en juillet-août, selon une enquête de BVA.

Comme en 2006, 60 % de nos compatriotes ont l’intention de partir en vacances au minimum une nuit cet été, un ratio stable depuis plusieurs années. C’est la tendance qui ressort de l’enquête annuelle de BVA pour le compte de la Direction du tourisme.

La plupart de ces candidats au voyage partiront en France métropolitaine (71 %), la région Paca menant la course. 26 % préféreraient quitter l’Hexagone et parmi eux, près de 70 % devraient choisir l’Europe. Leurs pays de prédilection demeurent l’Espagne, l’Italie, le Portugal et la Grande-Bretagne. Le Maroc gagne six points (de 5 % à 11 %). Une progression surprenante, dans la mesure où les réservations pour le royaume chérifien étaient à fin mai en retard de 26 % chez les voyagistes, selon le Ceto.

Par conséquent, soit les Français attendent la dernière minute pour concrétiser leur projet d’été, soit ils réservent sans passer par un voyagiste, en direct notamment. La première hypothèse est probable, 31 % des candidats au voyage déclarant ne rien organiser à l’avance. Mais la deuxième également, avec la montée en puissance des compagnies low cost au Maroc.

A la recherche de bons tuyaux

Le bouche à oreille reste la source de renseignements (27 %) pour les vacanciers. Internet s’impose comme le second vecteur d’information (22 %), et même le premier quand on isole les seuls séjours marchands (38 %). Concernant les voyages à l’étranger, 20 % des partants disent s’informer via une agence de voyages ou un TO. Autres conclusions de l’enquête : 24 % des personnes interrogées comptent réserver directement auprès du fournisseur, 24 % souhaitent boucler leur projet sur le web (21 % pour la France, 32 % pour les départs à l’étranger) ; et seulement 19 % des partants à l’étranger envisagent de recourir à une agence physique.

Enfin, les principales raisons de non départ sont les problèmes financiers, les contraintes professionnelles, l’absence de motivation et les soucis de santé.

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