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Les Canaries, des îles dans le vent

Les Canaries sont en pleine euphorie. Plus de onze millions de touristes y ont été accueillis en 2015. Sur les îles à l'est, Lanzarote, Fuerteventura et Grande Canarie, certains hôteliers prévoient des taux d'occupation de plus de 80 % en 2016. En se ruant vers l'archipel, relais de diversification et de croissance après la désaffection pour les pays du Maghreb, les tour-

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Lanzarote, chaude comme le volcan

Oubliez les oasis de verdure, les baignades dans un océan turquoise, le sable blanc… À Lanzarote, rien de tout cela. Les cratères et la pierre volcanique ont modelé des paysages arides, successions de cratères effrayants et de vallons pétrifiés d’une violence inouïe. Vers l’entrée du parc national de Timanfaya, la route rectiligne chemine entre deux champs de blocs de lave. La terre est noire à perte de vue. Après le péage, la voie se termine en cul-de-sac. Il faut poursuivre en autocar de tourisme, sur 14 kilomètres de route sinueuse, bercé par une bande-son qui agrège des commentaires historiques et une musique contemporaine. La Montagne de feu a connu ses dernières éruptions en 1730 et en 1736, puis à nouveau en 1824. Mais on peut jouer aux apprentis géologues et réveiller les éléments. En vidant un seau d’eau fraîche dans un petit puits, les guides provoquent une explosion assourdissante et font jaillir des geysers. Au terme du circuit, d’autres expériences attendent les visiteurs : la viande servie au restaurant du parc national est grillée sur l’ouverture d’un puits, à la chaleur du volcan. Une touche d’écologie.
À savoir : pour les visiteurs individuels, l’accès au parc national de Timanfaya est facturé 7€. L’entrée comprend le parking et la visite en autocar.

Fuerteventura, les plages à l’infini

Du nord au sud, la deuxième île de l’archipel déroule 150 km de plages. Les offices de tourisme locaux ont recensé cinq cents lieux de baignade et les ont classés en fonction de la clientèle : populaires, pour enfants, sable rouge ou sable blond. Une donnée, constante, ne figure pas dans ces catalogues. C’est le vent ! À Corralejo, au Nord, Flag Beach et El Burro sont réservées aux kite-surfeurs. Inutile de poser une serviette, elle s’envolerait. Plus loin vers le Sud, à Morro Jable, la plage de Barlovento est bordée par une réserve écologique. Les visiteurs contournent avec respect cette étendue de plantes endémiques, empruntant une promenade ombragée sous les bougainvilliers. Des centres commerciaux aux noms germanophones rappellent que la clientèle est essentiellement allemande. L’hôtellerie internationale, construite sur deux ou trois rangs multicolores sur les contreforts en front de mer, a redessiné le paysage. L’écologie a ses limites. On se console en dégustant un pavé de thon grillé, les pieds dans le sable et le regard tendu vers l’horizon. Les côtes africaines sont à 90 km !

Bon à savoir : Rocky Point, The Bubble, El Cotillo… Au nord de l’île, les surfeurs ont la priorité sur l’eau et sur la plage.

Grande Canarie, dunes et montagne

Maspalomas n’a pas si mal vieilli. Symbole touristique de la Grande Canarie depuis les années 1970, ce front de mer balnéaire est réputé pour ses dunes étendues sur 400 hectares. La ville se résume en une succession d’avenues bordées par des résidences hôtelières et des villas, sans luxe ostentatoire. En front de mer, sur la promenade piétonne surplombant les rochers et la plage, les visiteurs s’accordent un peu de repos sur la pelouse autour d’un phare et finissent invariablement dans un bar ou une discothèque. Il y en a pour tous les goûts. On a soigné les bâtiments, même si certains ont près de cinquante ans. L’île de Grande Canarie peine à faire connaître son arrière-pays. Les promoteurs du tourisme auraient pourtant intérêt à dévoiler le charme de ses pics rocheux et de ses plantations aux saveurs de fruits. À 1000 mètres d’altitude, dans la vallée des Mille Palmiers, le village de Fataga mérite une pause-café prolongée, le temps de découvrir ses maisons blanches et les plantations d’amandiers aux alentours. La roche de Bentayga est atteinte au terme d’une heure et demie sur des routes escarpées. Sous ce doigt de basalte, les Guanches, premiers habitants des Canaries, ont gravé leurs secrets dans des cavernes troglodytes. Les frissons de l’archéologie cachés derrière une destination balnéaire, qui l’eût cru ?

À voir : le village de San Bartolomé de Tirajana se visite au départ de Maspalomas ou de Playa del Ingles.

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