LES CALANQUES, LES FJORDS DES VIKINGS DU SUD

Soleil, criques et plages dans une même métropole, à part Alger et Beyrouth, qui dit mieux ? Au nord, s’ouvre la mâchoire de pierre de l’Estaque, avec l’appareil dentaire d’un viaduc qui inspira les peintres cubistes. Au sud, se creuse la première calanque : le vallon des Auffes, où l’on répare barques et filets, devant un village comme tartiné sur le roc. La route de la corniche passe au dessus, doublant les statues en casque colonial des héros de 1914, tombés aux Dardanelles. Les odeurs d’algues et d’autobronzant des plages du Prado, des villas, des aloès, et voici enfin les calanques, 14 criques avec chacune son caractère : Callelongue avec ses cabanons, Port-Miou et sa pinède, Sorgiou et ses pentes sèches et douces, En-Vau et ses falaises à canyoning… un pacte entre le calcaire et l’eau bleue, portant le sceau d’un nouveau parc national. Vous êtes dans le IXe arrondissement, et le bus vient jusque-là.