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L’édito de Dominique Gobert : tarifs aériens, hisse… et haut

Gaz, électricité, blé, les tarifs flambent ! Le pétrole ne fait pas exception. Et quand le pétrole augmente, les transporteurs, aériens de préférence, augmentent le prix du ticket. Logique ? Pas si sûr…

6,3% d’augmentation depuis le début de l’année, sans compter une hausse de 7% entre février 2021et janvier 2022. Pour les passagers et le tourisme en général, il y a de quoi se faire du souci, car personne ne sait si tout ceci va durer… ou pas.

Entre le Covid et la guerre en Ukraine, il est certain que l’horizon, à moyen terme du moins, est plutôt bouché.

Si d’ailleurs on examine les avis des grands professionnels de l’aérien, les plus optimistes voient une « stabilisation » des tarifs » au mieux fin 2023. Et, en attendant, il faut s’attendre à ce que les prix de l’énergie continuent à s’élever. Doucement, mais sûrement.

Dominique Gobert, éditorialiste

Sans compter les taxes diverses et variées et qui poursuivent leur avancée… tranquille.

J’aime assez le sentiment exprimé par Jean-Louis Baroux, lequel, comme d’habitude, reste d’une lucidité étonnante. Lui, clairement, estime que les compagnies ont « touché le fond avec des tarifs qui n’avaient aucun sens ». Et que, si « les compagnies font toujours un peu de surcharge conjoncturelle pour se faire un peu d’argent », l’augmentation devrait se poursuivre dans les années à venir car « il va falloir payer pour la conversion écologique. 

Et d’ajouter que « les crises sont toujours des moments d’opportunités. Il faut en profiter. »

Ça, comme disait la Mère Denis en d’autres temps, « c’est ben vrai ».

Ce qui, malgré tout, est loin d’être réjouissant, mais qui pourrait au moins conforter les ayatollahs verdâtres favorables à un abandon quasi complet des transports en aéroplane. A l’instar de Dame Dalgo qui lutte avec un acharnement imbécile contre le transport en automobile.

J’allais oublier également ces « changements » dans les systèmes de réservation, type NDC, lequel permet aussi aux compagnies aériennes de surcharger (encore) les tarifs en pratiquant une surtaxe pour ceux qui n’utilisent pas NDC et qui préfèrent passer par les GDS « classiques ».

Je me demande d’ailleurs si ce n’est pas de l’abus de pouvoir.

Cependant, une chose est sûre : même si les tarifs augmentent, il existera toujours des compagnies qui continueront, au nom d’une concurrence étrange, à pratiquer des tarifs au « ras des pâquerettes ». Quitte, souvent, à vendre à perte.

Mais ça, c’est une autre histoire…

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