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Le vignoble prend de la bouteille

À l'image d'un vin de garde, l'oenotourisme français est encore trop jeune pour révéler toutes ses qualités. Mais une partie de ce qu'il propose est déjà très prometteuse…

C' est un paradoxe bien français : alors que la Route des Vins d'Alsace fête cette année ses 60 ans, l'oenotourisme ne compte pas dans l'Hexagone plus de 6 ans d'existence. Il aura fallu, au fil des années 2000, s'extasier devant le succès rencontré par les « wineries » américaines, espagnoles ou italiennes pour que, d'un coup, tout le monde se rue vers cet Eldorado potentiel. Depuis 2007 et la création du Conseil supérieur de l'oenotourisme ou encore du label Vignobles et Découvertes par Atout France, les initiatives – qu'elles émanent des vignerons, des bureaux interprofessionnels, des territoires ou des comités touristiques -fusent… le plus décevant pouvant côtoyer le meilleur. Cette expérimentation d'un marché qui se découvre prend cependant, peu à peu, de la bouteille et se bonifie. Le potentiel ? 24 millions de visites en 2010 : deux tiers de Français, un tiers d'étrangers, une clientèle CSP+ se divisant dans les mêmes proportions entre monomaniaques du vin (un tiers) et expérimentateurs d'un territoire. C'est principalement pour cette seconde clientèle que les produits packagés (du vin certes, mais aussi une tranche de vie authentique, des hébergements et des activités), la commercialisation et les intermédiaires font encore défaut. Un marché qualitatif, à forte valeur ajoutée où service et conseils sont primordiaux. Avis aux amateurs…

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