LE TOURISME SEXUEL ÉCHAPPE À LA CRISE
Selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) 90 millions de touristes, soit près de 10 % du total, auraient choisi en 2008 leur destination en fonction de l’offre sexuelle. L’Asie du Sud-Est est la destination la plus prisée par ces touristes, qui savent trouver en Thaïlande trois millions de « travailleurs sexuels », selon les termes utilisés par une enquête du Nouvel Observateur du 12 novembre. Dans ce pays, qui a fait de Pat
Selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) 90 millions de touristes, soit près de 10 % du total, auraient choisi en 2008 leur destination en fonction de l’offre sexuelle. L’Asie du Sud-Est est la destination la plus prisée par ces touristes, qui savent trouver en Thaïlande trois millions de « travailleurs sexuels », selon les termes utilisés par une enquête du Nouvel Observateur du 12 novembre. Dans ce pays, qui a fait de Pattaya, la station balnéaire la plus proche de Bangkok, un lupanar géant, une loi prohibe pourtant la prostitution. Mais l’enjeu économique semble plus important : selon l’Organisation mondiale du commerce, le tourisme sexuel contribuerait à hauteur de 14 % à l’économie nationale. D’autres pays inquiètent les organisations internationales et caritatives comme les pays baltes, les pays de l’ex-Yougoslavie, et les plus « traditionnels » comme Madagascar ou Cuba. Mais les habitués, qu’ils soient juristes, professionnels du voyage voire politiques, savent toujours où aller pour assouvir leurs pulsions.
90 M de touristes, soit près de 10 % du total, auraient choisi en 2008 leur destination en fonction de l’offre sexuelle