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Le tourisme communautaire, pour et par les villageois

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C’est quoi l’idée ?

Le tourisme communautaire propose de faire partager la vie quotidienne d’une communauté aux touristes, en favorisant la rencontre et l’échange grâce à de petits groupes. Cette forme de tourisme implique que les villageois soient les maîtres d’oeuvre de l’activité touristique. En proposant un hébergement, dans des petites structures, chez l’habitant ou en gîte, des repas avec des produits locaux ou des activités sur le territoire, ils bénéficient d’une part importante du prix du voyage. Ce qui permet de pouvoir investir dans des projets d’éducation, d’agriculture, ou de santé. Les retombées économiques liées à la mise en valeur de l’environnement, peuvent également motiver les habitants à préserver les ressources naturelles.

Qui le fait ?

La première initiative de ce type a été lancée en 1974 en Casamance, avec l’appui de la coopération française. Depuis, les projets ont essaimé en Afrique, en Asie, en Amérique du Sud et en Europe. S’il est parfois possible de contacter directement les communautés, des voyagistes se chargent souvent du relais et organisent des séjours ou circuits complets, notamment, en France, les membres de l’ATES. TDS Voyages propose des offres au Burkina Faso ou au Bénin, Culture Contact au Pérou ou en Équateur, Libertalia à Madagascar ou en Sicile…

Un projet qui prend vie

« J’ai toujours eu le goût des rencontres, des vrais voyages, l’inverse du tourisme de masse. À Sally, on n’est pas vraiment au Sénégal, on n’échange pas avec les habitants », lance Pierre Fourcade. Tout juste diplômé d’une licence spécialisée en Aménagements de Projets Touristiques Durables, il part alors pendant un an au Ghana, au Bénin et au Togo. Objectif : découvrir les projets de tourisme communautaire dans ces pays. « Il y a beaucoup d’initiatives, une trentaine au Ghana par exemple, mais ils accueillent peu de Français » explique Pierre Fourcade. Marqué par l’accueil chaleureux et la beauté des paysages, comme à Kyilinga, un village isolé près du parc national de Kyabobo au Ghana, il revient en France et lance son agence de voyage, Sakado. Il propose aujourd’hui une vingtaine de circuits et a déjà fait partir cinq clients. « Il faudrait que je fasse au moins un groupe tous les deux mois pour couvrir les frais ».

« J’ai toujours espoir, mais 2013 ne va pas être une année facile », confie-t-il. L’offre en matière de tourisme solidaire ou communautaire, peu médiatisée, n’est pas présente dans les grands réseaux. La vingtaine de voyagistes qui propose ce type de séjour au sein de l’ATES ne totalise pas plus de 5 000 clients par an.

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