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Un comité d’entreprise extraordinaire, le 21 octobre, et une ultime audience devant le tribunal de commerce de Paris, le 25 octobre, doivent déterminer l’avenir de la compagnie de ferries.
Alors que la période de redressement judiciaire de SeaFrance doit s’achever le 28 octobre, le calendrier des prochaines semaines se précise. Un comité d’entreprise extraordinaire sera organisé le 21 octobre, avant une dernière audience le 25 octobre devant le tribunal de commerce de Paris.
Plusieurs options seront présentées au tribunal. Tout d’abord, le nouveau plan industriel (NPI) de la direction, qui prévoit de supprimer à nouveau 197 postes, en plus des 725 déjà supprimés depuis un an. La version remaniée de ce plan prévoit aussi que SeaFrance vende l’un de ses quatre navires et contracte un emprunt de 100 millions d’euros, auquel viendrait s’ajouter un apport de l’Etat de 160 millions d’euros.
Par ailleurs, trois offres de reprise pour des sommes symboliques (un à trois euros) ont été déposées. La première, dont peu de détails ont filtré, émane de la société Being Bang. Une autre offre associe Louis Dreyfus Armateurs (LDA) au groupe de ferries danois DFDS et prévoit de conserver un peu plus de la moitié des emplois actuels. Enfin, la CFDT (majoritaire) a déposé une offre sous forme de Scop (Société coopérative et participative) qui maintiendrait l’ensemble des emplois.
Si aucune de ces solutions n’est jugée satisfaisante, le tribunal peut aussi décider de placer SeaFrance en liquidation judiciaire.