Le pays des Incas… c’est le Pérou !

C’est le genre de voyage dont on rêve tous et qui ne se refuse pas : un circuit de 10 jours au Pérou, calqué sur le programme de la brochure Vacances Transat. J’en suis encore émerveillé. Pour évacuer le seul point noir, je dirais que j’ai été un peu déçu par les vols d’Iberia, qui relie Lima via Madrid en 14 heures. Le service à bord n’était pas chaleureux et, surtout, les écrans vidéo en panne, à l’aller comme au retour ! Pour le reste, que du bonheur et quel dépaysement ! Cela a commencé dès la première étape. Nous sommes partis en direction de la plaine de Nazca en empruntant la route panaméricaine sud, qui longe la côte Pacifique. À perte de vue, des dunes et d’étonnants paysages désertiques.

DE L’INATTENDU ET DE L’ENCHANTEMENT

En route, l’excursion en bateau aux îles Ballestas, dans la réserve naturelle de Paracas, nous a permis de croiser, dans le brouillard, lions de mer et pingouins. Ce n’est pas tout à fait l’image du Pérou que l’on a en tête. C’est comme le déjeuner dans une oasis… Totalement inattendu ! La plaine de Nazca que nous avons survolée ensuite en petit avion peut décevoir ceux qui s’imaginent découvrir des dessins explicites. On devine les lignes plus qu’on ne les voit, mais cela reste une grande émotion, et le site lui-même, baigné de soleil, est surprenant. Arequipa, l’étape suivante, m’a enchanté. C’est certainement, avec Cuzco, la plus belle ville du pays. Toute blanche, entourée de volcans et d’anciennes cultures en terrasses, avec un très pittoresque quartier colonial, elle invite à la balade. La place d’armes, la cathédrale, le couvent, les cloîtres sont des merveilles architecturales. Puis, nous avons continué à prendre de l’altitude en rejoignant Puno, à proximité du célèbre lac Titicaca, dans la cordillère des Andes. À près de 4 000 m, l’air se fait rare, et certains d’entre nous ont souffert du mal d’altitude. Il a fallu sortir les bouteilles d’oxygène. J’ai eu de la chance car, visiblement, je ne suis pas sujet à ce terrible soroche qu’on peut apaiser, comme les Indiens, en mâchant des feuilles de coca. Dans ces paysages grandioses et arides, on se sent vraiment au bout du monde, et il faut être économe de ses mouvements. La croisière de 3 heures sur le lac, à la rencontre des pêcheurs et de leurs cabanes en roseau, était absolument magique. Le lac est comme une mer et l’île Taquile, où nous avons accosté, fait penser à la Grèce, avec ses ruelles et maisons blanches. Encore un sujet d’étonnement. La découverte de Cuzco et de la vallée sacrée, les jours suivants, a encore fait monter d’un cran le plaisir. Quelle ville magnifique, nombril du monde et point de départ pour le Machu Picchu ! Nous en avions déjà pris plein les yeux la veille au marché andin de Pisac, et reçu notre quota d’émotions en visitant un orphelinat (la note solidaire du voyage). La montée en train jusqu’au site le plus célèbre du Pérou ne nous a pas déçus. Et là-haut, c’était tout simplement fantastique. On était DANS la carte postale,au milieu de ces vestiges incas incroyablement bien conservés. Quimbaya, le réceptif de Vacances Transat, avait bien fait les choses, car nous avons eu droit à un déjeuner extraordinaire Une apothéose avant de reprendre un vol pour Lima et de profiter d’une demi-journée dans la capitale, qui vaut le coup qu’on s’y attarde. C’est le Pérou ! Je comprends mieux l’expression, maintenant, tant ce pays est extraordinaire…

« Les hôtels d’étape 3 ou 4* ont été une bonne surprise du voyage, confortables et souvent de charme, avec un accueil très chaleureux, à l’unisson du contact avec les Péruviens. On se sent bien dans ce pays ! »

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