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Le Liban, en pleine effervescence

Les touristes redécouvrent le Pays des Cèdres, quatre ans après le dernier conflit qui l’a secoué. La destination a même enregistré un record de fréquentation en 2009 avec 1,8 million de visiteurs, dont 120 000 Français.

Beyrouth, Tripoli, Baalbeck, Byblos, Tyr, Saïda… le pays ne manque pas d’atouts touristiques, mais souffre depuis vingt ans d’une fréquentation en dents de scie. Quinze ans de guerre civile, de 1975 à 1990, ont laissé des traces dans les villes et dans les esprits. La destination a retrouvé un nouvel élan au début des années 2000, mais celui-ci a été stoppé six ans plus tard par le conflit israélo-libanais. « De 1990 à 2000, le pays ne se vendait qu’en combiné avec la Syrie. À partir de 2000, le Liban a intégré seul les brochures des TO pour des circuits d’une semaine. Mais à partir de 2005 avec la mort de Rafik Hariri puis la guerre de 33 jours l’année suivante, tous les TO ont abandonné la destination », se souvient Serge Akl, le directeur de l’Office du tourisme du Liban à Paris. Depuis 2007, ils reviennent. Et en nombre. Si bien que cette année vingt tour-opérateurs français programment le Liban. « La destination bénéficie d’un véritable engouement. Pour la première fois l’an dernier, le cap des 100 000 touristes français a été franchi », note t-il. Air France et Middle East Airlines profitent aussi de ce succès pour ajouter des fréquences directes entre Paris et Beyrouth et proposer quatre vols par jour à compter du 21 juin. Les chaînes hôtelières internationales frappent aussi aux portes de la capitale. Four Seasons vient d’ouvrir sur la corniche, Hilton, Hyatt et Landmark construisent leur premier établissement. Cette concentration hôtelière a pour revers une programmation étroite des circuits qui ne se font qu’en étoile à partir de Beyrouth. « Les groupes hôteliers n’osent pas encore investir en dehors de Beyrouth car si, pour l’heure, le calme est revenu dans le pays, il faut toujours rester vigilent », rappelle Serge Akl.

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