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MisterFly : les (bons) chiffres 2018, et les projets 2019

Bilan 2018, projets 2019, impact des gilets jaunes… Nicolas Brumelot, président de MisterFly, a répondu ce matin à toutes nos questions.

L’Echo touristique : Vous aviez prévu entre 345 et 350 millions d’euros en 2018. Qu’en est-il ?

Nicolas Brumelot : Nous avons atteint notre objectif. Nous avons réalisé 347 millions d’euros de ventes, ce qui correspond à une hausse de 47% par rapport à 2017 (après 100% en 2017, NDLR). Le B2B, qui représente la moitié de notre volume d’affaires, progresse aussi vite que le B2C. Nous sommes contents d’avoir conservé un rythme de croissance soutenu, tout en diversifiant nos activités.

Quel est votre mix produit ?

Le vol représente désormais 58% du nombre des transactions, pour 70% du volume d’affaires. Les hôtels drainent 35% des dossiers, alors que les séjours génèrent le solde des 7%. Les hôtels ont enregistré la meilleure dynamique, grâce à notre profondeur d’offres multi-source et à leur compétitivité tarifaire. C’est une performance puisque des acteurs comme Booking et Hotels.com sont déjà bien établis sur ce segment.

Quel est votre résultat net – que vous n’avez jamais communiqué ?

Nous ne le communiquons pas. Notre croissance est a minima à l’équilibre. Contrairement à d’autres acteurs de notre secteur, nous n’avons d’ailleurs jamais été dans le rouge. Quand nous avons levé de l’argent, ce n’était pas pour brûler du cash, mais pour financer des acquisitions. Nous ne sommes pas des flibustiers.

Justement, où en êtes-vous de vos projets d’acquisition ?

Les négociations sont toujours longues, d’autant que nous voulons maintenir à nos côtés l’équipe dirigeante de l’entreprise acquise. Nous avons toujours un projet de rachat à l’étranger, mais nous ne sommes pas au stade de négociations exclusives. Nous venons d’envoyer une deuxième version de notre offre. Nous avons d’autres discussions, à des stades moins avancés, avec deux sociétés françaises.

Quel est l’impact du mouvement des Gilets jaunes ?

Le mouvement n’a pas ralenti nos ventes de fin d’année. Et l’année 2019 commence plus fort que 2018. Nous ne ressentons pas d’impact ni en B2C ni en B2B, au niveau de nos 3000 agences partenaires. C’est d’ailleurs assez logique, puisque nos clients partent en très grande majorité à l’étranger.

Quels sont vos objectifs en 2019 ?

Forts ! Nous visons une croissance de 40%, pour un volume d’affaires de 470 à 480 millions d’euros, avec une part constante du B2B. L’international devrait générer 9% de notre activité globale.

De nouveaux pays d’implantation en vue ?

Non, nous voulons cette année nous renforcer là où nous sommes implantés : Belgique, Luxembourg, Pays-Bas, Italie, Allemagne, Espagne. Nous avons une présence physique dans tous ces pays, à l’exception de l’Allemagne et des Pays-Bas, qui sont pilotés par le bureau belge. Ce sont les acquisitions qui nous ouvriront, éventuellement, de nouveaux marchés et de nouveaux produits.

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