La Bretagne à son tour classée destination à risque par la Suisse
C’est désormais l’ensemble de l’Hexagone qui figure sur cette liste, à l’exception des région frontalières pour laquelle la Suisse fait une exception.
La Bretagne est désormais classée destination à risque par la Suisse. Le pays a en effet ajouté vendredi 15 destinations sur sa liste, dont 10 pays européens, ainsi que cette région française. Une mesure entrée en vigueur lundi. Les personnes revenant de ces régions devront se placer en quarantaine pendant dix jours à leur arrivée en Suisse. Mi-septembre, le gouvernement suisse avait déjà placé neuf régions métropolitaines françaises sur cette liste rouge. Désormais, toutes les régions françaises, à l’exception des régions frontalières, y figurent. La Suisse considère à risque toute région où le nombre de nouvelles infections au Covid-19 dépasse le plafond de 60 cas pour 100000 habitants sur 14 jours.
Deux pays retirés de la liste
Le pays a également étendu sa liste à deux nouvelles régions autrichiennes (Basse-Autriche et Haute-Autriche) – Vienne y figurant depuis la mi-septembre – et à la région de Ligurie en Italie. Le gouvernement a aussi inclus la Belgique, le Danemark, la Grande-Bretagne, la Hongrie, l’Irlande, l’Islande, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Portugal, la Slovénie, l’Équateur, la Jamaïque, le Maroc, le Népal et Oman. Le Kosovo et Saint-Marin ont en revanche été retirés de la liste.
Le gouvernement mise « sur la responsabilité individuelle » pour respecter les consignes, car il n’y a pas de contrôles aux frontières. Les voyageurs qui ne respectent pas la quarantaine risquent malgré tout une amende allant jusqu’à 10000 francs suisses, soit environ 9300 euros.