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La politique voyage a du plomb dans l’aile

 » Les voyageurs d'affaires prennent fréquemment certaines libertés avec la politique voyage de leur entreprise, selon une récente étude. En cause : les nouveaux outils online, fournissant des solutions jugées plus pratiq

Les voyageurs d’affaires se laissent séduire par les nouvelles solutions de réservations en ligne, contournant souvent les fournisseurs voyage privilégiés par leur entreprise. C’est ce qui ressort, notamment, d'une étude réalisée par Concur, en partenariat avec GBTA, auprès de 741 voyageurs d’affaires des trois pays les plus représentatifs du marché européen : la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni.

60% des voyageurs d'affaires français utilisent des canaux alternatifs

Verdict : 60% des voyageurs français et allemands ont utilisé des canaux de réservation alternatifs (non recommandés par leur entreprise) au cours des douze derniers mois. Un taux qui grimpe même à 64% pour l’Angleterre. Les comparateurs de prix, offres low cost et nouvelles offres issues de l’économie collaborative suscitent donc l’adhésion. "Ces nouvelles alternatives, plus attractives les unes que les autres, se sont aujourd’hui immiscées au sein des entreprises avec une incidence forte sur le respect de la politique voyage mise en place", estiment Concur et GBTA.

D'après l’étude, 53% des voyageurs d’affaires français ne passent pas par le fournisseur de voyages privilégié de l’entreprise s’ils estiment que prestataire n’est pas pratique, et 40% les contournent lorsqu’ils jugent les tarifs plus avantageux ailleurs.

Des économies, mais aussi un manque de visibilité pour l'entreprise

L’OBT (Online Booking Tool) reste toutefois l’outil de réservation privilégié, lorsque les entreprises en sont équipées, puisque 61% des voyageurs français l’utilisent. C’est plus que l’Allemagne (49%) ou le Royaume-Uni (54%), mais pas suffisant, souligne l’étude, puisque 33% des voyageurs français sondés ayant accès à un OBT traitent au moins une fois par an en direct avec les fournisseurs. 

Si ces "coups de canif" permettent souvent aux entreprises de réaliser des économies, Concur attire l’attention sur les risques que suscitent ces comportements d’achat. "Les entreprises se doivent de gagner en visibilité quant aux réservations non conformes afin de disposer de toutes les données relatives à la sécurité des collaborateurs, aux tarifs qu’elles ont négocié auprès de leurs fournisseurs, à la conformité à la politique voyage des entreprises".

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