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La plateforme As a Guest s’ouvre à l’Europe

La plateforme qui veut aider les hôteliers à vendre leurs chambres disponibles en saison creuse exporte son modèle à l’étranger. Entretien avec Damien Montembault, co-fondateur d’As a Guest.

L’Echo touristique : Initialement, la proposition d’As a Guest, c’est une nuit dans un hôtel haut de gamme à un prix fixe, 89 euros. Le concept a évolué ?

Damien Montembault : Nous maintenons le principe du prix fixe, qui est une promesse commerciale forte. Mais nous avons désormais deux offres : l’une à 99 euros, et l’autre à 179 euros. Nous avons fait le choix d’augmenter notre prix, pour la première formule. Car ce prix doit être réaliste et tenir compte du modèle économique de nos partenaires hôteliers. La pandémie a bouleversé leurs activités, provoquant une hausse des coûts importante. Donc, nous avons augmenté notre prix fixe de 10 euros, montant qu’on reverse intégralement aux hôteliers par solidarité. As a Guest est une société à mission, et cela fait partie de notre ADN.

Que propose de plus la nouvelle offre, à 179 euros ?

Damien Montembault : C’est une offre plus haut de gamme, qui nous permet de proposer notre concept à d’autres hôtels, qui ne pourraient pas y adhérer avec un prix bas. Nous renforçons ainsi notre positionnement dans les destinations urbaines par exemple, ou nous en ouvrons de nouvelles, comme Lyon. Le principe est le même : en profitant de certaines fenêtres de tir, on peut séjourner dans un hôtel haut de gamme niçois, à la belle saison, pour 179 euros, ou dans un 4* parisien très tendance. Mieux remplir son hôtel en période creuse, c’est un objectif que tous les hôteliers partagent. Et c’est la richesse d’As a Guest : nous ne prenons pas d’allotement, et notre relation avec les hôteliers est totalement transparente. Quand ils peuvent vendre cher, nous ne leur demandons pas de vendre sur notre plateforme. C’est d’ailleurs ce qui nous différence des autres OTA’s.

As a Guest se concentre toujours sur la France ?

Damien Montembault : Nous travaillons à l’extension de notre portefeuille de destinations. Nous avons déjà quelques partenaires en Belgique et en Andorre, mais nous sommes surtout concentrés sur le développement de l’Espagne, du Portugal ou encore de l’Italie. Nous prospectons également dans les Caraïbes françaises et néerlandaises. Notre proposition peut intéresser de nombreux opérateurs. Avec As a Guest, ils s’assurent un meilleur taux d’occupation. Et, surtout, ils font un pas vers la transformation durable de leur activité. De notre côté, nous affinons notre calcul de l’empreinte carbone de chaque nuitée vendue sur la plateforme, et nous la compensons. 1% de notre chiffre d’affaires est également consacré au soutien de la formation des jeunes en hôtellerie/restauration, le développement d’offres culturelles dans les territoires lésés et la biodiversité et l’environnement.

Concrètement, pour les hôteliers, comment se passe votre partenariat ? Ont-ils accès à un espace personnel ?

Damien Montembault : Sur un point de vue purement technique, As a Guest laisse la main à l’hôtelier sur sa commercialisation en leur permettant de renseigner les jours où ils veulent vendre via notre plateforme. C’est une commercialisation ouverte, mais nous avons des revenue managers qui peuvent les accompagner si besoin. As a Guest peut devenir un vrai outil de management avec lequel on peut affiner son taux d’occupation, et donc sa rentabilité. Et puis, nous avons huit personnes totalement dédiées à nos relations avec les hôteliers. 

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