Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

La destination France en souffrance cet été

Hôteliers et offices de tourisme décrivent un mois de juillet très mauvais. La tendance à la reprise constatée en août ne devrait pas permettre de sauver la saison.

Avant même la fin du mois d’août, le bilan de la saison estivale semble d’ores et déjà plié pour les professionnels français du tourisme. Il s’annonce particulièrement mauvais, plombé notamment par un mois de juillet très médiocre.

Mardi, le président du Synhorcat, deuxième organisation patronale de l'hôtellerie-restauration, s'est même dit "inquiet" pour le secteur, jugeant la saison touristique "des plus calamiteuses". "L'activité est en repli, la fréquentation des établissements mauvaise", écrit Didier Chenet dans un communiqué.

"L'addition risque d'être salée"

Il estime que "l'addition risque d'être salée" pour des milliers d'établissements. "Après un début d'année difficile, un printemps marqué par une météo exécrable, un mois de juillet en très forte baisse, le mois d'août ne pourra manifestement pas combler le retard d'activité accumulé", poursuit-il, estimant que l'hôtellerie a enregistré un recul de près de 10% par rapport à l'année dernière tandis que la restauration est "encore plus durement frappée".

Lundi, l’enquête conjoncturelle d’Atout France portant sur les mois de juin et juillet n’était guère plus optimiste. Selon l’étude réalisée auprès des offices de tourisme, des agences de développement et de réservation touristique et de plusieurs stations de montagne, la fréquentation globale en juillet a été jugée médiocre ou très médiocre par une "proportion inhabituellement élevée" de professionnels. Près de la moitié des offices de tourisme et 60% des agences de développement et de réservation touristiques départementales (CDT/ARDT) interrogées ont ainsi fait ce constat. Paris et le Sud-Est semblent toutefois s’en être mieux tirés que les régions situées "dans la partie occidentale du territoire".

Paris anticipe une hausse

Conséquence : les professionnels s’attendent à une saison estivale (juin-septembre) en recul par rapport à 2011, exception faite de Paris qui anticipe une hausse. Et la clientèle française, loin de soutenir l’activité, serait même celle qui a le plus fait défaut, alors que la fréquentation internationale est jugée "plutôt stable" par rapport à l'an passé sur le littoral et dans les campagnes, voire en hausse à Paris.

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique