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L’APS accroît son rôle de conseil

L’association constate que beaucoup de faillites d’entreprises sont liées à une croissance mal maîtrisée.

Comme chaque année, 2007 apporte son lot de faillites. Au cours des neuf premiers mois, l’Association professionnelle de solidarité (APS) a enregistré un coût brut des sinistres de 1,9 ME, quasiment autant qu’en 2006 pour la même période. Deux faillites représentent 50 % de cette somme : Magellan Voyages (Selectour) aux Mureaux, et le voyagiste en ligne Terres & Rivages.

Entre janvier et septembre, l’association a ainsi assuré le départ de 1 943 passagers contre 1 404 en 2006. Plusieurs défaillances sont liées à l’incompétence des dirigeants, notamment lors d’une croissance d’activité mal maîtrisée. Beaucoup de gestionnaires n’anticipent pas assez, souligne Bernard Didelot, président de l’APS.

Jouant son rôle de conseil, l’association éditera en décembre un livret sur le sujet Maîtriser son entreprise en phase de croissance. De plus, elle organisera en décembre une série de débats prospectifs avec des professionnels autour de huit thématiques (destination France, nouvelles technologies, seniors, emploi, sécurité, aérien, finances, économie mondiale).

Les nouveaux statuts remportent l’adhésion

L’APS a par ailleurs largement approuvé ses nouveaux statuts lors d’une assemblée générale extraordinaire qui s’est déroulée le 27 novembre à Paris. Ceux-ci instaurent la possibilité de vote à distance par voie électronique, facilitent la radiation des adhérents qui n’auraient pas alerté l’association d’une évolution importante de leur activité, limitent le mandat du président à trois ans (renouvelable une fois) et prévoient une rémunération pour ce poste.

Alix Philipon, vice-présidente, pressentie pour succéder à Bernard Didelot en mars 2008, s’est finalement retirée de la course, en raison d’un emploi du temps trop chargé. Du coup, Bernard Didelot, qui voulait céder la place, n’exclut pas de briguer un second mandat, si nécessaire.

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