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L’Algérie ne perd pas le sud

L’Algérie mise sur son désert, favorisé cet hiver par une desserte aérienne étoffée et deux nouvelles portes d’entrée : Ghardaïa et Timimoun.

Vous reprendrez bien un peu de désert ? Oui, mais lequel ? En Algérie, il n’y a que l’embarras du choix, du massif du Hoggar aux somptueux Tassilis environnants, qu’on les découvre au départ de Tamanrasset ou de Djanet, dans ce Grand Sud qui est la tasse de thé des spécialistes de la randonnée saharienne. La destination a retrouvé de l’allant depuis 2000-2001, après avoir été désertée pendant une bonne décennie. Si elle a connu des hauts et des bas depuis, elle est incontestablement cet hiver la vedette des programmations désertiques. La Mauritanie est en panne, la Libye en retrait et le Niger toujours en devenir. Cela tombe bien parce que le développement touristique du « Grand Sud » fait partie des priorités affirmées du gouvernement algérien. « Nous voulons reprendre notre leadership sur un thème stratégique pour l’Algérie », confiait Cherif Rhamani, le ministre du Tourisme, au moment de la réouverture de la ligne Paris-Tamanrasset par Air Algérie il y a dix mois. L’ébullition amorcée l’an dernier avec le retour de la compagnie nationale se poursuit cet automne avec une desserte aérienne qui n’aura jamais été aussi fournie. Point Afrique, affréteur fidèle à la destination depuis 2000, mais aussi Aigle Azur et, donc, Air Algérie rallieront Tamanrasset (et Djanet pour les deux premiers) de Paris chaque semaine à partir de fin octobre. Une offre certainement supérieure à la demande du marché mais dont les TO vont profiter. Et cela d’autant plus que de nouvelles routes vers Ghardaïa et Timimoun (desservies à partir de décembre par un vol direct du Point Afrique) ouvrent d’autres horizons. En bordure du grand Erg occidental, les deux oasis situées à 500 kilomètres l’une de l’autre sont deux portes d’entrée envoûtantes d’un Sahara central trop méconnu.

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