J’ai découvert Rhodes, une île entre Orient et Occident
Magaly Menuge est agent de voyages chez Evasion 92 à Rueil-Malmaison depuis deux ans. Elle est revenue de cet éductour à Rhodes avec des images plein la tête.
Je suis partie à Rhodes fin octobre, invitée par Héliades. Ce n’était que mon deuxième éductour. Autant dire que ce déplacement m’a réjouie. A cette époque, le trajet ne peut s’effectuer qu’en vol régulier via Athènes et l’escale est longue. Il faut compter six heures de voyage. Du coup, nous ne sommes arrivés que tard sur cette île du Dodécanèse, située à une quinzaine de kilomètres des côtes turques. Heureusement, de mi-avril à mi-octobre, Héliades affrète des charters depuis Paris et le vol ne dépasse pas quatre heures ! Malgré l’heure tardive, environ 23 heures, j’ai été surprise par la douceur du climat. Il a d’ailleurs fait plus de 25 °C durant tout le séjour. Rhodes est parfaite jusqu’à la fin du mois d’octobre pour des clients en mal de soleil.
La plupart des hôtels se trouvent sur la côte Est, au climat plus sec et moins venté. Nous avons logé au Blue Sea, un quatre étoiles animé, dans la station balnéaire de Faliraki. L’établissement offre un bon rapport qualité-prix. Il est à recommander pour ses chambres confortables, ses équipements sportifs et sa vaste plage de sable, presque un privilège. Car Rhodes compte 90 % de plages de galets.
Les amateurs de calme ou les jeunes mariés préféreront l’Atrium Palace à Lindos. Dans ce cinq étoiles aux jardins soignés, certaines chambres sont installées dans des villas mitoyennes, avec piscine privative. Un vrai bonheur ! Je conseillerai aussi le Miramare Wonderland à Ixia, dans le Nord, autre 5b proposant des bungalows-suites à la décoration recherchée. Un regret toutefois pour la restauration, qui n’est pas à la hauteur de cet établissement affilié à la chaîne Small Luxury Hotels of the World. Sa plage étroite de galets et de sable rapporté peuvent aussi décevoir. Plus globalement, la qualité de l’hôtellerie ne correspond pas toujours au classement an- noncé, à l’exception du Rodian Amathus Beach 5b. Mieux vaut prévenir les clients !
Un paysage méditerranéen et un décor moyen-âgeux
Le village de Siana, avec sa charmante église orthodoxe, a constitué la première étape de notre visite. Pour le rejoindre, nous avons traversé l’île, ce qui nous a permis de découvrir un décor méditerranéen qui n’est pas sans rappeler la Provence ou le désert des Agriates, en Haute-Corse. Nous avons ensuite pris la direction de la petite ville de Lindos. Son acropole cernée de remparts rappelle les fastes de la Grèce, alors que ses maisons blanches aux ruelles pavées de galets évoquent plutôt les Cyclades.
La vieille ville de Rhodes reste toutefois l’excursion phare d’un voyage dans l’île. Ses remparts m’ont impressionnée et je me suis laissée transporter avec plaisir au Moyen Age, en découvrant le palais des grands maîtres et la rue des Chevaliers, restée telle quelle depuis le xve siècle. Et quel bonheur de déguster la cuisine grecque dans une taverne de la vieille cité !
L’ultime étape de notre périple nous a conduits à Symi, une île accessible en ferry depuis le port de Mandraki, où l’on découvre les deux colonnes surmontées d’un cerf et d’une biche, dressées à l’emplacement présumé du célèbre colosse de Rhodes. Après deux heures de traversée, j’ai découvert la Grèce telle que je l’imaginais : un joli petit port de pêche et un amphithéâtre de maisons de style néo-classique, aux couleurs ocre. Je le conseillerai à mes clients pour deux nuits, à combiner avec un séjour sur Rhodes.
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