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Investir

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Les entreprises et les ménages français ont suivi la même stratégie pour traverser la crise : réduire les coûts à tout prix. Aussi, les uns ont-ils rogné sur tout, y compris leurs vacances, tandis que les autres ont stoppé toute augmentation – et de salaires, et d’effectifs. Mais en 2010, si l’on en croit le dernier baromètre Opodo-Raffour Interactif, les Français ont craqué. Ils sont 61 % à être partis en vacances l’an dernier, contre 56 % en 2009. Du jamais vu depuis 2006. Le besoin vital de partir a été plus fort que la peur du lendemain. Les entreprises devraient d’ailleurs s’en inspirer et revenir à leur besoin vital, qui est d’investir pour créer de la richesse en pariant sur l’avenir. Pour les professionnels, le retour en grâce des vacances aurait ainsi pu être une belle aubaine. Le baromètre nous apprend en effet que la population coeur de cible des clubs, de la France et du moyen-courrier, à savoir les ouvriers, employés et professions intermédiaires (24 millions de Français), a été celle qui a principalement alimenté la reprise : 1,8 million de personnes, soit 64 % des nouveaux partants de 2010, sont issus de cette CSP. Comment ces Français ont-ils réussi cet exploit malgré un pouvoir d’achat en berne ? « Ils ont pioché dans leur épargne et modifié leur comportement en faisant des économies et en utilisant plus Internet », répond Guy Raffour. Ces nouveaux touristes avaient donc tout pour faire le bonheur des tour-opérateurs. Or, selon l’étude des ratios financiers 2010 du Ceto, ce ne fut pas vraiment le cas. La pression mise par les clients sur les prix, ainsi que l’épisode du volcan, a dégradé la marge brute des TO, mais le développement de leurs ventes directes et l’amplification des réductions de coûts ont sauvé leur saison. Et selon une étude du groupe Benchmark, l’année 2011 pourrait être une grande soeur de 2010 : pas de renoncement aux vacances, mais des comportements d’achats et des aléas économiques, politiques et naturels, toujours plus influants sur le développement du secteur. Plus que jamais, il est temps d’investir pour suivre le mouvement, au minimum…

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