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Interdiction de pub pour les Antilles : le gouvernement dément

Si une réunion au sujet de la publicité a bien eu lieu le 18 septembre  dans le cadre du cycle de concertations sur les mesures de la Convention citoyenne pour le climat, il n’est pas question de cibler spécifiquement la promotion de ces destinations, assure le gouvernement. 

C’est un grand ouf de soulagement que poussent les professionnels du tourisme antillais. Le gouvernement a en effet démenti le projet d’encadrement – voire d’interdiction – des publicités qui planait sur la Martinique et la Guadeloupe. Il y a quelques jours, un article du Journal du Dimanche révélait en effet que le cabinet de la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, travaillait à une série de mesures ayant pour but d’encadrer, voire d’interdire, certaines campagnes de publicité jugées nocives pour l’environnement ou la santé. Aux côtés des véhicules à moteur thermique ou de l’industrie du fast-food étaient censés figurer les offices de tourisme de la Guadeloupe ou de la Martinique, destinations accessibles par un long trajet en avion, ou encore les publicités pour des comparateurs de voyage. Le gouvernement a depuis démenti cette information.

146 propositions sur la table

Si une réunion au sujet de la publicité a bien eu lieu le 18 septembre dernier, dans le cadre du cycle de concertations sur les mesures de la Convention citoyenne pour le climat, il n’est pas question de cibler spécifiquement la promotion de ces destinations, assure le gouvernement. “Ces réunions, incluant toutes les parties prenantes, visent à alimenter les études d’impact du projet de loi issu de leurs 146 propositions retenues par le président de la République”, détaille sur son site le ministère de la Transition écologique. Composée de 150 citoyens tirés au sort, l’assemblée de la Convention citoyenne pour le climat a pour mission de définir une série de mesures permettant d’atteindre une baisse d’au moins 40 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (par rapport à 1990) dans un esprit de justice sociale.

Un projet de loi d’ici la fin de l’année

Ainsi que l’explique le ministère de la Transition écologique, “la concertation des parties prenantes – représentants des citoyens, experts… – s’inscrit dans le cadre de l’élaboration d’un projet de loi qui traduira les propositions de nature législative de la Convention citoyenne pour le climat”. Les 146 propositions ont été élaborées autour de huit thématiques : se déplacer, consommer, se loger, produire et travailler et se nourrir.

Une réunion sur le trafic aérien a eu lieu le 16 septembre. La proposition d’écotaxe sur l’aérien, également proposée par la Convention citoyenne sur le climat, avait déjà suscité la colère des professionnels du secteur mais aussi une vive réaction du ministre délégué aux Transports, qui alertait il y a quelques jours sur “les conséquences absolument délétères” sur la plan social, pour un secteur déjà sinistré par la crise de la Covid-19. Les travaux autour des propositions de la Convention Climat se poursuivra ces prochains jours par des groupes de travail citoyens-parlementaires. Les consultations obligatoires débuteront en octobre, avant la présentation au Conseil d’État. D’ici la fin de l’année, un projet de loi spécifique sera présenté en Conseil des ministres.

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