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InébranlableThomas Cook ?

« Alors qu’Arcandor, maison mère de Thomas Cook, affichait une chute du cours de son action en bourse de 90 % et qu’elle annonçait d’importantes réductions d’effectifs, la branche tourisme du groupe allemand a maintenu la barre sur une mer plus qu’agitée. Cependant, quelques vagues commencent à franchir le pont avant. Après « l’affaire » du logo Jet tours et le passage en force de Thomas Cook face aux autres réseaux de distribution, l’effet

Alors qu’Arcandor, maison mère de Thomas Cook, affichait une chute du cours de son action en bourse de 90 % et qu’elle annonçait d’importantes réductions d’effectifs, la branche tourisme du groupe allemand a maintenu la barre sur une mer plus qu’agitée. Cependant, quelques vagues commencent à franchir le pont avant. Après l’affaire du logo Jet tours et le passage en force de Thomas Cook face aux autres réseaux de distribution, l’effet boomerang n’a pas tardé à se faire sentir. Et Jet tours de voir ainsi ses réservations hiver à début octobre en forte baisse chez les principaux distributeurs. Sanction ou signe d’une conjoncture plus que mauvaise ? Sans doute un peu des deux. Quoi qu’il en soit, il semblerait que le géant Thomas Cook veuille faire amende honorable, au regard du protocole d’accord qu’il vient de signer pour 5 ans avec Selectour. Un accord qui s’inscrit, selon les deux opérateurs, dans une perspective claire et durable. Qui anticipe également l’évolution du marché puisqu’il prévoit que ce partenariat pourra s’appliquer à tout futur rachat d’un tour-opérateur par Thomas Cook. Si d’éventuelles acquisitions ne sont pas nécessairement à l’ordre du jour dans ce contexte de crise, on sait que les opportunités ne manquent pas. Ce fut le cas l’an dernier, lors de la signature en grande pompe d’un accord de concession de marque pour 5 ans entre Voyages Wasteels et Thomas Cook. Une opération qui renforçait alors la position de leader de ce dernier, malgré les mauvais résultats financiers qu’affichait Wasteels depuis trois exercices. Aujourd’hui, le réseau aux 68 agences est en cessation de paiement. Est-ce qu’à la faveur de cette nouvelle situation, Thomas Cook va renflouer les caisses de son partenaire ? Denis Wathier affirmait mardi soir ne pas se porter candidat à la reprise. Et qu’adviendra-t-il demain d’Italique qui figure parmi les cinq TO de référence de Thomas Cook ? Une chose est sûre… Même les volontés les plus farouches se heurtent aux vents mauvais de la tempête actuelle.

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