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« L’Association internationale du transport aérien a salué hier des progrès mais a appelé les pays européens à prendre des décisions politiques devant permettre une « réponse unifiée ». »
L’éruption de l’Eyjafjoll de l’an dernier semble avoir porté quelques fruits. La décision de fermeture d’aéroports ou d’espaces aériens repose désormais sur des critères plus précis, à commencer par la concentration de cendres volcaniques. Dans un communiqué, l’Association internationale du transport aérien (Iata) a d’ailleurs reconnu, hier, les progrès dans la gestion coordonnée de la crise par rapport à 2010. "Le processus fonctionne beaucoup plus efficacement et nous avons évité jusqu’à présent la fermeture de l’espace aérien qui a bloqué une grande partie du monde l’année dernière", estime le directeur général de l’Iata, Giovanni Bisignani. "Le travail effectué l’année dernière a permis la mise en place d’une structure européenne de coordination de crise qui a facilité une gestion beaucoup plus efficace de cette crise de cendres", a-t-il poursuivi.
Reste que l’éruption du Grimsvötn constitue "un rappel dramatique du manque décevant de progrès au niveau politique sur le ciel unique européen", estime l’Iata. Ainsi, a regretté M. Bisignani, "il n’y a toujours pas d’obligation formelle pour une réponse unifiée et coordonnée", laissant toujours planer le risque que des Etats puissent prendre des décisions unilatérales.