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Hauts-de-France : la région ouvre ses TER à la concurrence

En septembre 2021, la SNCF avait perdu pour la première fois une ligne TER, en Paca. La région Hauts-de-France veut lui emboîter le pas.

La région Hauts-de-France va ouvrir à la concurrence sous 18 mois la totalité de ses lignes TER, élargissant une offre portant jusque là sur la moitié du réseau, a indiqué jeudi à l’AFP son vice-président en charge des mobilités, Franck Dhersin.

Une délibération en ce sens a été adoptée mardi en commission permanente, soutenue par la seule majorité de droite, « nous y allons à 100% », a affirmé Franck Dhersin, confirmant une information du Courrier Picard.

« Nous avons décidé de ne pas perdre de temps au vu de la situation du TER dans la région(…), où le trafic et la gestion sont mauvais, nous ne supportons plus la situation de monopole de la SCNF », a-t-il relevé.

La région avait suspendu en décembre ses paiements à la SNCF, invoquant dysfonctionnements, retards et suppressions de trains sur le réseau TER. Elle a décidé de les reprendre le 16 mars, prenant acte d’une « amélioration » mais estimant que la SNCF n’avait fait « que la moitié du chemin ».

Les nouveaux appels d’offres, portant notamment sur les lignes TER à grande vitesse, une particularité régionale, doivent être lancés « dans les 18 mois à venir », a précisé Franck Dhersin.

Quatre candidats pour un TER

Quatre candidats — SNCF, le groupe français de transports Transdev, Régionéo qui réunit la RATP Dev et Getlink et la compagnie espagnole Renfe — se sont déja portés candidats pour le premier lot, dit de l’Etoile d’Amiens, qui sera attribué en 2025, a-t-il détaillé.

Les trois autres lots remaniés– Paris-Beauvais et les radiales parisiennes, l’Etoile de Saint-Pol et les lignes du Nord-Pas-de-Calais, et les TER-GV seront eux attribués respectivement en 2026, 2027 et 2028, pour des périodes de six à neuf ans.

Si le droit européen impose la mise en concurrence du trafic ferroviaire régional à partir de décembre 2023, il est possible pour les régions réfractaires de gagner du temps en resignant des conventions avec la SNCF, avant le 25 décembre 2023 et pour une durée allant jusqu’à dix ans, selon Franck Dhersin.

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