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Grève Air France : l’intersyndicale suspend son mouvement sauf le SPAF

Neuf des dix syndicats ont levé le préavis de grève prévu du 23 au 26 juin. Ils préfèrent attendre la nomination d’un nouveau PDG, promise pour début juillet, pour aborder la question des hausses salariales. En revanche, le syndicat de pilotes SPAF, maintient le sien.

Le 8 juin, les syndicats d’Air France regroupés en une intersyndicale avaient appelé à quatre nouvelles journées de grève (du 23 au 26 juin), critiquant alors l’absence de négociation avec la nouvelle direction sur les salaires.

Mais, hier, lundi 18 juin, l’intersyndicale d’Air France a décidé lundi de lever le préavis de grève prévue du 23 au 26 juin. Seul le SPAF, le syndicat de pilotes mené par Philippe Evain, maintenant son préavis.

Du nouveau mi-juillet

Les organisations de pilotes (SNPL, Alter), de personnels au sol (CGT, FO, SUD) et d’hôtesses et stewards (SNPNC, Unsa-PNC, CFTC, SNGAF) ont « la conviction qu’il sera plus efficace d’attendre le bon interlocuteur et prend, par conséquent, la décision de suspendre son préavis du 23 au 26 juin ».

Alors que la nomination d’un nouveau PDG d’Air France-KLM est attendue « au plus tard mi-juillet », on saura alors ce qu’il en est de la suite du mouvement.

Des négociations en off

« Après 15 jours de grève (…) des négociations off » ont eu lieu avec la direction ces dernières semaines, explique l’intersyndicale qui juge qu’une « sortie de crise est accessible avec une direction à la hauteur ».

Selon Le Monde, la direction d’Air France a proposé lors de rencontres informelles 3% d’augmentation générale en 2018, puis 0,65% début 2019, contre 5,1% réclamés par l’intersyndicale.

Lors du dernier comité central d’entreprise, jeudi dernier, « la nouvelle présidente intérimaire Anne-Marie Couderc a assuré qu’un candidat sera rapidement nommé, au plus tard mi-juillet et que sa première mission sera de régler la question des salaires », se justifient les organisations signataires du communiqué. « A défaut, Anne-Marie Couderc s’est engagée à aller chercher un nouveau mandat salarial auprès du conseil d’administration », affirment-elles.

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