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GO de temps libre

Par les temps qui courent, il faut savoir se satisfaire. Après deux années de récession, la hausse de 3,9 % du volume d’affaires des agences de voyages en 2004 apparaît presque comme une bonne nouvelle ! Il serait pourtant excessif de se réjouir trop vite car, à y regarder de plus près, les chiffres publiés par le COE sont aussi source d’inquiétude. Car ce retour à la croissance tient pour l’essentiel à la billetterie. On peut y voir un

Par les temps qui courent, il faut savoir se satisfaire. Après deux années de récession, la hausse de 3,9 % du volume d’affaires des agences de voyages en 2004 apparaît presque comme une bonne nouvelle ! Il serait pourtant excessif de se réjouir trop vite car, à y regarder de plus près, les chiffres publiés par le COE sont aussi source d’inquiétude. Car ce retour à la croissance tient pour l’essentiel à la billetterie. On peut y voir un signe tangible d’une reprise de l’économie, mais qui est d’autant plus angoissant que dans quelques semaines, cette activité ne sera plus rémunérée. Les ventes de voyages à forfaits enregistrent pour leur part une hausse modeste de 0,9 %. Certes, c’est mieux que l’an dernier ! Mais compte tenu de l’inflation, la réalité est bien plus sombre. En volume, les Français ont été au final moins nombreux à utiliser une agence traditionnelle pour partir en vacances l’an dernier. Beaucoup préfèrent se tourner directement vers les TO, ou surfer sur les sites des agences en ligne, qui affichent d’insolents taux de croissance.

Depuis déjà plusieurs années, les ténors de la profession s’évertuent à rappeler que l’avenir des agences passe par la vente de forfaits, sans réussir à inverser la tendance. Les packages ne représentant toujours, bon an mal an, que 20 % de l’activité des distributeurs. Au pied du mur avec la fin des commissions aériennes, ils n’ont désormais d’autre choix que de réagir au plus vite. En s’attachant à ne plus attendre le client, mais au contraire en allant le chercher chez lui, s’ils veulent résister au rouleau compresseur du Net. Un changement de comportement radical, mais indispensable. Philippe Demonchy, le président de Selectour, le rappelait récemment : tout comme l’agence est devenue le gestionnaire des déplacements des entreprises, elle doit s’imposer aujourd’hui comme l’organisateur du temps libre de ses clients. Encore faut-il qu’elles les connaissent sur le bout des doigts, pour lui proposer le bon produit, au bon moment. Celles qui ont su investir dans des outils technologiques pointus de relations clients passeront sans doute le difficile cap des prochaines années. Pour les autres…

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