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Généreux parrains

Contraints de mettre (largement) la main à la poche pour participer aux congrès des réseaux, et financer au final les déplacements des adhérents (et de leurs conjoints!) en payant trois à quatre fois plus cher qu’eux, les fournisseurs ont été saisis à froid lors du premier rendez-vous de l’année : les Journées des dirigeants de […]

Contraints de mettre (largement) la main à la poche pour participer aux congrès des réseaux, et financer au final les déplacements des adhérents (et de leurs conjoints!) en payant trois à quatre fois plus cher qu’eux, les fournisseurs ont été saisis à froid lors du premier rendez-vous de l’année : les Journées des dirigeants de Manor.

?Votre réservation est inefficace?, ?On ne voit jamais vos commerciaux? ou, pire, ?Vous n’êtes pas professionnel?. On a assisté à un déballage public qui a parfois tourné au pugilat. Pour un peu, on se serait cru 20 ans en arrière, lorsque chaque manifestation de la profession devait impérativement se solder par un lynchage en règle !

Du coup, c’est avec un mélange d’anxiété et d’agacement que les TO et autres transporteurs attendent les prochains congrès, celui d’Afat Voyages ce week-end, de Tourcom et Selectour dans les prochaines semaines. Car ne nous y trompons pas.

Quel que soit leur discours rassurant (le fameux partenariat ?gagnant/gagnant?!), tous les réseaux ne vont pas manquer de distribuer leurs bons, et surtout leurs mauvais points, lors de ces manifestations. C’est même une nécessité pour certains patrons, déstabilisés par leur base et qui, à travers cet exercice de style, trouvent un moyen de détourner l’attention, voire de resouder leurs équipes.

Un congrès sert avant tout à rassembler les adhérents d’un réseau derrière un projet ou un président, pas à faire l’apologie des TO ! Cette mise en accusation quasi systématique finit toutefois par agacer, alors que le contexte actuel voudrait plutôt qu’agences et fournisseurs marchent main dans la main.

Tout comme ils s’interrogent sur la nécessité de participer encore à Top Resa, voyagistes et transporteurs commencent à être exténués de parrainer tantôt une pause café, tantôt un dîner de gala, et se demandent s’il est raisonnable de continuer à assister à ces grandes messes annuelles qui encombrent le calendrier de fin d’année.

Tant que la distribution mènera la danse, rien ne changera. Mais avec l’émergence de nouveaux géants, comme TUI Travel, le rapport de force pourrait tourner à l’avantage des fournisseurs dans les prochaines années…

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