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Expedia.fr, c’est parti

Depuis le 18 juin, le leader mondial des voyages d’agrément déploie un site à ses couleurs en France. Mais se montre peu disert sur les moyens dont il dispose.

Non content d’avoir créé une joint-venture avec Voyages-sncf.com, lequel se positionne depuis lors comme une agence en ligne, Expedia déploie un site en « .fr ». Marc Ruff, vice-président France, est peu disert sur les moyens financiers dont il dispose. « Expedia.fr se veut le spécialiste du voyage sur mesure », se contente-t-il d’indiquer, tout en qualifiant Voyages-sncf.com de « site du train ». Et à l’image de Lastminute.com – désigné avec Opodo comme les deux vrais concurrents -, son ambition est d’être une « source d’inspiration » de voyages comme de produits complémentaires (spectacles, restaurants….).


L’objectif final d’Expedia : devenir le premier site français de voyages dans 5 ans, et rentable dans un délai de 2 à 4 ans. Pour accompagner son lancement, le site prépare une grande campagne de communication s’appuyant sur la signature « le voyage que je veux », sans en dévoiler le montant : les cyberacheteurs seront ciblés à travers des portails (Wanadoo, Yahoo !, MSN…, via des publicités occupant la majeure partie de leurs pages d’accueil), des sites thématiques et de médias (TF1, France Télévisions, L’Equipe, 01Net).

Expedia avait déjà déployé ses tentacules dans l’Hexagone, sous d’autres marques, avec le rachat d’Anyway et d’Egencia, et surtout la constitution d’une coentreprise fin 2001 avec Voyages-sncf.com. Marc Ruff rappelle sa croyance en une stratégie multi-marques, où chaque site vise un positionnement et une cible précise. Partenaires et concurrents, Expedia.fr et Voyages-sncf.com ont des têtes de gondoles différentes, même s’ils reposent sur des technologies et des bases de données communes (à l’exception du train, prévu sur Expedia.fr fin 2004). Chacun devrait aussi faire valoir ses propres promotions.

 

Présente dans cinq pays, la filiale de InterActiveCorp affiche un volume d’affaires de 10,3 milliards de dollars en 2003. 17% de l’activité provient de l’international. « A terme, l’Europe devrait représenter la moitié de nos ventes », estime Marc Ruff. Pour lui, le Vieux Continent a quatre années de retard par rapport aux Etats-Unis. Linda Lainé

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