Et c’est reparti !
Fin de la trêve des confiseurs au sortir d’une année 2009 folle et anxiogène. Que nous réserve 2010 ? Je ne me risquerais à aucun pronostic, mais j’émets le souhait que le jeu se calme quelque peu, tant les questions et les incertitudes se bousculent. Faut-il voir dans le sursaut de la Bourse le signal positif d’un début de sortie de crise ? Doit-on arrêter de manger de la viande pour sauver la planète ? Compte-t-on passer au scanner to
Fin de la trêve des confiseurs au sortir d’une année 2009 folle et anxiogène. Que nous réserve 2010 ? Je ne me risquerais à aucun pronostic, mais j’émets le souhait que le jeu se calme quelque peu, tant les questions et les incertitudes se bousculent. Faut-il voir dans le sursaut de la Bourse le signal positif d’un début de sortie de crise ? Doit-on arrêter de manger de la viande pour sauver la planète ? Compte-t-on passer au scanner tous les passagers des avions et des trains par peur d’actes terroristes ? De manière plus générale, sommes-nous obligés de courber l’échine face à l’adversité ? Ce court inventaire à la Prévert force volontairement le trait, et je laisse à chacun le soin de le compléter, les interrogations ne manquant pas. Ce qui semble certain, c’est qu’au lieu de s’évertuer à chercher il faut employer son énergie à trouver. Et donc imaginer de nouveaux modèles pour créer ce qui n’existe pas encore. C’est une aventure humaine collective qui se profile devant nous et si la prise de conscience est de plus en plus prégnante dans les esprits, les faits prouvent malheureusement que les égoïsmes priment encore. L’échec du Sommet de Copenhague en est la plus récente démonstration. Les derniers rapprochements de plusieurs opérateurs touristiques ont prouvé, qu’au-delà des enjeux financiers et capitalistiques, on est plus forts à plusieurs. En cela, rien de nouveau. Mais c’est tous ensemble que nous devons gagner la partie, au risque sinon de laisser du monde sur le carreau. Et donc très clairement d’échouer.