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Engagement

La Snav bat le rappel. Sa convention, prévue du 28 au 30 janvier à Biarritz, n’attire pas les foules. Bien sûr, son président Georges Colson a fait bonne mesure en rappelant les vertus athéniennes du petit nombre, gage de la vitalité des travaux et de la participation. Mais les adhérents ne sont visiblement pas séduits par la qualité des intervenants, les sujets abordés, les informations échangées. Ils n’attendent peut-être plus d’explic

La Snav bat le rappel. Sa convention, prévue du 28 au 30 janvier à Biarritz, n’attire pas les foules. Bien sûr, son président Georges Colson a fait bonne mesure en rappelant les vertus athéniennes du petit nombre, gage de la vitalité des travaux et de la participation. Mais les adhérents ne sont visiblement pas séduits par la qualité des intervenants, les sujets abordés, les informations échangées. Ils n’attendent peut-être plus d’explications sur l’évolution du statut des agents de voyages, voire sur la nouvelle grille de cotisations, qui a pourtant soulevé bien des commentaires. A priori, le désintérêt manifeste des agents de voyages pour la convention montre que, pour eux, l’urgence est ailleurs et, même, que le Snav est bien incapable d’y répondre. Seraient-ils tentés de se gausser de l’inefficacité du syndicat professionnel ? Ils n’auraient pas tout à fait tort. Mais cette ironie n’est en fait que la dernière étape avant l’oubli, ou l’abstention, ce qu’ont choisi les adhérents.

Or, il s’agit bien d’une défaite. Du Snav, bien sûr, qui n’arrive pas à mobiliser ses troupes à force de les décevoir, mais également de ces professionnels qui font de l’inertie une arme à double tranchant. Comme le disait Michel Audiard : « Un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche. »

Il n’y a rien à espérer d’un organe représentatif délité et affaibli, quand bien même il pourrait peu, au zénith de sa forme, c’est-à-dire, avec le plein de participants. Plus prosaïquement, l’engagement donne aussi le droit d’exiger des comptes. Un agent de voyage confiait ainsi qu’il faisait le déplacement pour demander quelques explications. C’est au moins ça. On prendrait en effet comme marque d’importance ceux qui fustigent le syndicat, avouant en négatif qu’ils y croient encore. S’engager, même pour contester, c’est déjà exister, non ?

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